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Last minute shopping

Le jour du départ approchant à grand pas, la fébrilité des préparatifs augmente de manière exponentielle avec les jours. Et il y a un élément que je commence à expérimenter douloureusement : les achats compulsifs sur Internet.

Je n’ai jamais été acheteur compulsif, mais là avec ma super gestion de listes, je me retrouve avec du matériel indispensable à remplacer impérativement. Et comme je bosse à plein temps, je n’ai pas vraiment le loisir d’aller me ballader entre Thonon et Thoiry et Ferney. Donc je me retrouve à acheter la plupart des trucs sur des sites Web divers et variés, éparpillées aux quatre coins de la planète. Et bonjour les contretemps, parce que je suis peut-être naïf, mais autant acheter ses carottes locales à la Migros c’est facile, autant vouloir acheter « pas trop loin » sur Internet, c’est impossible ! Ce n’est pas parce que le site s’appelle « xyz.ch » ou « .fr » qu’il est en Suisse ou en France ! Et ce n’est pas non plus parce que les vendeurs sont géographiquement près que les commandes viennent plus vite. Les extrêmes observées sont :

  • Singapour : 3 jours
  • Pays-Bas : j’attends toujours après 15 jours…

Et sans parler des erreurs d’expédition (Tout le monde n’a pas le sérieux de la boutique de Quelbazar !). Dans ce cas, c’est ficelage du paquet, retour à la poste, paiement des frais de ré-expédition (à propos desquels j’ai abandonné tout espoir de remboursement), et envoi massif de mails de supplications puis d’insultes. Pour les avocats et le procès, on verra au retour, je n’ai plus le temps.

En tant que racaille d’Annemasse frontalier je joue pas mal avec les adresses de livraison en France ou en Suisse au boulot, mais au final je ne sais plus ce que j’ai commandé où et à quel endroit c’est censé être livré. Et je crois que je pourrais me fendre d’une bouteille à l’équipe du courrier chez nous, car je leur ai bien cassé les pieds avec mes commandes privées !

Tout cela pour dire que pour préparer sereinement ce voyage, j’aurais mieux fait de prendre quelques jours de congé, et faire la tournée des magasins que je connaissais « in situ ». Comparaison faite, ils sont généralement tout à fait compétitifs au niveau des prix, et il n’y a pas de transporteur ou de droits de douane à payer. Même mieux, en jouant sur l’adresse officielle de Madame, j’aurais même pu récupérer les 10% de TVA en dédouannant avant d’entrer en Suisse.

Et pour un gars qui part faire de l’éco-plongée, j’ai sérieusement entamé mon capital carbone avec tout ce fret trimballé par avion…