Archives mensuelles : février 2013

Banc de test

Dans la plongée, il ne faut rien laisser au hasard. Quand on est un grand professionnel comme moi, on doit impérativement être sûr que le matériel est fiable et bien adapté. Chaque pièce d’équipement doit donc subir une série de tests impitoyables afin de garantir la fiabilité.

Voici par exemple à quoi ressemble le banc de test pour le contrôle qualité des palmes :

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Charme et tempes grisonnantes

Quand on arrive à un certain âge, il y a en permanence une quantité d’éléments qui tendent à nous rappeller notre décrépitude plus ou moins avancée. Le calendrier d’abord, impitoyable, qui affiche ostensiblement une année de plus. Et maintenant avec les version électronique, plus moyen d’oublier d’enlever le feuillet du jour courant; il le fait tout seul, plus moyen de tricher…

Il y a aussi les objets présents sur la table de nuit. Fini les paquets de préservatifs, livres cochons (bon, ça c’était plutôt planqué sous le matelas), restants de pizzas froides. Maintenant c’est beaume du tigre, pastilles de Rennie, aspirine et mouchoirs en papier.

Et finalement, ce sont le genre des filles que l’on arrive à séduire. Fini les minettes de 18 ans, maintenant ce sont les mères de famille qui tablent sur la potentielle recomposition de cette dernière. En ce qui me concerne, cela vient de m’arriver : une mère de famille n’arrête pas de me faire du charme depuis quelques jours. Je passe mes soirées avec elle sur mes genoux, et je sais qu’elle a 3 ou 4 enfants quelque part, même si elle hésite encore à me les présenter. D’ailleurs voici une photo datant de hier soir :

Une minette sous mon charme

Si cela ne se passe pas bien, je n’ose imaginer ce que me coûtera en croquettes la pension alimentaire pour les enfants…

C’est dengue !

Oui, je sais, ce fut un long silence… Mais j’ai des circonstances atténuantes. Tout d’abord, et pour expliquer le subtil jeux de mots en titre  de ce présent article, nous avons ma tendre moité et moi-même attrapé la dengue. Oui, la « dengui fever », aussi très justement surnommée « bones breaking fever ». Expérience faite, ce surnom lui va comme un gant. Les symptômes sont une fièvre de cheval, tournant autour de 40 degrés, et des douleurs générales dans toutes les articulations et tous les os. C’est une infection virale, donc pas de traitement particulier, sinon de la patience. On peut bien prendre du paracétamol pour tenter de faire basser la fièvre, mais cela passe de 40 à 39.5 pendant une heure de temps. Ce n’est donc pas très efficace. Et du coup, on ne l’est pas non plus; impossible de travailler (ça pour le moins), de se faire à manger (de toute façons on n’a pas très faim); de se déplacer (le premier médecin est en plus à 15 km); ni même de regarder la télé (même un épisode de Derrick sur TV5 va trop vite).

Et en plus de cela il y avait la seconde circonstance atténuante : on devait rentrer en Suisse dans quelques jours… Comment prendre le taxi, le bateau, le bus et finalement l’avion dans un état pareil ? On s’est finalement débrouillés pour aller sur l’île d’à côté où l’infrastructure médicale est de niveau occidental. On a donc eu la permission du médecin pour prendre un vol long courrier. Mais mon Dieu que c’était looonnnng… Et l’arrivée à Genève, bonjour le choc thermique ! On s’est pris au moins 30 degrés dans la figure, plus 50 bons centimètres de neige.

Mais bon, nous y sommes finalement parvenus. On a retrouvé la maison, vide, froide, sans chats, mais heureusement en bon état. Et la cheminée a rapidement repris du service. Et comme on avait été prévoyants, les gros pulls et autres moonboots nous attendaient dans le placard depuis le mois d’août. Et puis même si le contraste entre nos deux mondes est pour le moins violent, cela fait tout de même bien plaisir de revoir les amis, ex-collègues et parents. Finalement, le monde à l’envers avec les vacances à la neige et le travail sous les tropiques, ce n’est pas si mal que cela !

Et le détail qui m’a malgré tout faire so’urire intérieurement avec cette histoire de dengue (oui, je suis en grande forme aujourd’hui !), c’est que je me suis rappelé que ma tante me disais lorsque j’étais gamin et que j’avais la grippe <accent vaudois> »C’est-y pas vrai, t’as la dengue ou quoi ? »</accent vaudois>. C’est maintenant trop tard pour le lui dire, mais j’aurais finalement eu le dernier mot : OUI, j’ai la DENGUE !