Archives pour la catégorie Divers

Considérations multiples et variées sur différents aspect de cette expérience… A lire en français et non pas « dailleveur » en anglais !

Information routière

En raison d’un problème à la sortie de Solarie, on signale un bouchon en direction de l’extérieur, avec un temps d’attente estimé à environ 5 minutes :

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Merci de votre patience si vous êtes dans ce secteur.

Femto-camera

C’est sans rapport avec ma vie actuelle, mais je suis tombé par hasard là dessus l’autre jour et cette vidéo m’a complètement soufflé. Voici sans doute le ralenti le plus extraordinaire que l’on verra jamais :

J’ignore qui est le Monsieur indien qui parle, mais à mon avis les labos européens et américains ont du souci à se faire quand on voit ce qu’ils ont réalisés là.
Et ce que je trouve le plus extraordinaire, c’est les effets relativistes directement observables très concrètement sur la vidéo (vers 9:30 environ). Bel illustration des transformations de Lorentz…

Bref, si vous êtes dans la physique, il faudrait peut-être envisager du chercher du boulot en Inde… Et blague à part, chapeau, c’est une prouesse technique incroyable que je n’aurais pas pensé voir de mon vivant.

Parenthèse

Mais que se passe-t-il donc ? Plus le moindre post depuis presque un mois, alors que la haute saison est maintenant terminée… Et bien rien de grave, je vous rassure, mais je me suis offert des vacances en Europe.

Enfin, « vacances », façon de parler, parce que ce fut un véritable parcours du combattant. Il y a bien eu quelques points positifs, à commencer par la joie ineffable de retrouver Madame et ma bande de minets, ou comme la météo de ce dernier mois qui fut presque digne de la Thaïlande, mais il y a aussi eu tout le reste.
Le premier point qui m’a frappé ici, c’est le coût général de la vie. En effet, en mois d’un mois j’ai dépensé plus d’argent qu’en presque 5 mois en Thaïlande, sans rien acheter de particulier. Et cette fois, il n’y a plus le salaire qui tombe tous les mois. Bref, il ne fait pas tant bon pour le porte-monnaie de s’attarder en Europe.
Ensuite, il y a les mille et une démarches administratives laissées en suspens il y a quelques mois et qu’il faut bien empoigner maintenant. Le fait de ne pas travailler permet de s’y consacrer pleinement, mais c’est incroyable le temps que cela peut prendre et la mauvaise volonté dont certaines administrations peuvent faire preuve. Un vrai poste à plein temps.
Et puis le dernier point, c’est vrai que l’on m’avait prévenu, mais je dois bien avouer que je ne me sens plus très à l’aise ici. Les ex-collègues, cela me fait toujours très plaisir de les revoir, mais on n’est maintenant plus dans le même plan de réalité. Ils ont leurs soucis qui étaient les miens, et qui me sont totalement étrangers maintenant. Et la famille, n’en parlons même pas. De mon côté il ne reste plus grand monde, mais le moins que l’on puisse dire c’est que le soutien n’est pas à chercher de ce côté là.

Bref, heureusement, tout cela est bientôt terminé. Dans quelques jours, c’est le grand retour « à la maison » comme je dis maintenant, pour la suite des aventures. Et promis, quelques posts un peu plus fréquents !

Le bouseux

Voila. Petite étape intermédiaire à Bangkok avant de faire un saut de puce en Europe. Mais après quatre mois sur mon île, le contraste avec Bangkok est pour le moins marqué. Je me sens comme Panturle débarquant d’Aubignane dans la grande métropole… En effet, passer d’une île reculée de 10’000 habitants à une mégalopole de 13 millions d’âmes, ça change !

Il y a d’abord la langue. Même si je ne suis pas très bien placé pour juger, les gens du sud de la Thaïlande parlent assez lentement, et avec (parait-il) un fort accent. Ici, je ne comprends encore moins qu’à Koh Phangan. Ce doit être comparable aux provencaux face aux parisiens.

Il y a ensuite la ville elle-même : un tissus urbain hyper-dense, avec des voies expresses dessus, dessous, à côté, le skytrain, les tuk-tuk, les bus, les motos, le bruit et les bouchons… Presque une heure et demie pour venir de l’aéroport au centre ville (y a-t-il un sens à parler de centre dans cette ville ?).

Et il y a le monde : impossible de marcher dans la rue normalement sans bousculer un groupe de touristes allemand ou gaulois tous rouges et tout suintant, hagards à se demander où ils vont aller…

Et il y a finalement les prix : ceux de la province n’ont rien à voir avec ceux d’ici : tout est payant, le verre d’eau, le Wifi, les toilettes. Et les prix des plats est allégrement multiplié par deux ou trois, voire plus selon les endroits…

Bref, comme disait (presque) Sting : I’m a phangan man in Bangkoooook… Et ce n’est que la première étape avant l’Europe !

Bangkok again

Et bien voila. Cela n’aura pas été très long avant que je ne repasse ma porte de l’Asie. Bien sûr, cette fois je suis tout seul sans ma tendre moitié (qui est devenue mon épouse légitime entretemps), et c’est un peu moins festif, mais tout de même : l’émotion est toujours au rendez-vous.

Outre le fait que je me suis pris 20 bons degrés centigrades (et 50% d’humidité) dans la tronche dès ma sortie de l’aéroport, Bangkok me fait toujours la même forte impression. Côté architecture, on est un peu dans le style New-York, même si Khaosan reste fidèle à elle-même. Mais le truc, c’est l’odeur. Paradoxalement c’est une ville de 13 millions d’habitants qui sent bon. Dès que l’on arrive dans le quartier de Banglamphu, ce sont des parfums d’épices qui envahissent les narines : coriandre, ail, curries, poulets grillés. Une ville entière qui sent comme ma cuisine quand je prépare un curry thaï. Sauf qu’il fait 36 degrés et que les gens parlent avec ces accents tonals si particuliers. Cool malgré tout d’être ici…

Demain on va planifier la migration au sud, mais ce soir ça va être petit curry dans la rue et petit thai bucket en guise somnifère et de remède au jet-lag !

Préparatifs

La paperasse, ce n’est pas encore tout à fait fini. La restitution du badge et des affaires au boulot, ça c’est bon. Le rangement de mon armoire ainsi que des restes de la fête, y’a encore du pain sur la planche. Les trucs à délai sur le moyen terme, il en reste encore pas mal : le test antipollution de la voiture, l’affiliation à l’assurance maladie expat, la coupe de bois pour la saison prochaine, la tonte du gazon et l’achat des produits d’entretien pour la piscine, etc, etc.

Et puis étant donné le temps qu’il me reste avant de partir, faudra faire avec les moyens du bord; les délais de livraison étant ce qu’ils sont, plus moyen de commander quoi que ce soit sur Internet. Evidemment, la batterie supplémentaire de mon iPhone 3GS vient de lâcher aujourd’hui, trop tard pour en commander une autre. Mon couteau suisse joue à cache-cache depuis 2 jours, il faudra vraiment que je le retrouve avant de partir, je fais tout avec : ouvrir des bouteilles de rouge, visser ce que se dévisse, me couper les ongles des pieds. Pas envisageable de partir sans.

Et puis l’existentielle question : que faut-il prendre, dans la limite IATA de 20 kg, quand on part pour… longtemps ? Combien de slips de rechange ? Combien de paires de chausettes étant donné qu’on met presque tout le temps des tongs ou des palmes ? Et surtout, dans quoi mettre tout cela ?

Oui, je suis un grand angoissé du départ, et cela ne s’arrange pas avec l’âge !

Nouveau départ

Ce blog continue donc www.solarie.ch dans ma nouvelle vie. D’où le nom d’ailleurs, qui se lit comme « IT to PADI », c’est-à-dire passage de « Information Technology » à « Professional Association of Diving Instructors ». Vous y trouverez ici les états d’âme et anecdotes liée au changement de vie d’un ex-responsable de la sécurité informatique à la Radio Télévision Suisse vers un instructeur de plongée sur une île du Golfe de Thaïlande.
Il y avait d’ailleurs eu un précédent : lors d’un congé sabbatique en 2011, j’avais consigné les étapes de mon Divemaster sur www.geekotao.ch, et vous retrouverez ces posts importés dans ce présent blog. Pour simplifier les choses, j’ai décidé de ne m’occuper désormais plus que de www.it2padi.com, ça fera toujours ça de noms de domaines de moins à gérer !

Comme je ne suis pas fan ni de Facebook ni de Twitter, ce blog est aussi un moyen pour moi de garder contact avec mes amis d’Europe et d’ailleurs, c’est pourquoi vous y trouvez dans les menus à droite les outils de traduction. Il s’agit bien sûr de traduction automatique, et le résultat est parfois… poétique !

Concrètement je vais donc partir début mai, le temps de finir encore les 1012 paperasses et autres joyeusetés administratives qu’il me reste à faire, et vais travailler comme Divemaster à Sailrock Divers. Je vais passer le plus rapidement possible mon brevet d’instructeur, ce qui devrait me permettre d’augmenter mon revenu en certifiant des plongeurs, ce qui est somme toute le cursus standard d’un Divemaster. Selon le pognon engrangé, je reviendrai à la fin de l’été pour embarquer Madame, qui prend une année sabbatique, et pour louer momentanément la maison. On fera le point ensuite après une année pour voir comment on s’en sort.

J’espère que vous aurez du plaisir à me lire, et me réjouis d’ores et déjà de répondre à vos commentaires depuis mon laptop sur la plage !

Khaosan

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Khaosan Road. C’est généralement ici, dans le quartier de Bhanglanphu que débutent et se terminent tous mes voyages en Asie. J’y prend traditionnellement ma première baffe climatique et culturelle, et m’impreigne une dernière fois de l’ambiance avant le départ.
Au début, cette rue était le point de chute de tous les backpackers de la planète et on y trouvait des logements vraiment pas chers, des bars sympas où l’on diffusait sur grand écran des copies pirates des derniers blockbusters (c’est d’ailleurs là que j’ai vu « The Beach », cela ne s’invente pas !) et où l’on pouvait boire plus que de raison dans cette univers ressemblant un peu au décor de Blade Runner.

Cette fois-ci non plus je n’ai pas failli à la tradition et suis allé me balader pour faire mes petites emplettes avant le départ. On trouve toujours des échoppes de t-shirts, pantalons, gadjets divers et variés, DVDs pirates, faux diplômes de l’Université de votre choix, etc,etc. Tout se marchande. Les nombreux bars sont toujours là, même s’ils ne diffusent plus de films pirates, et l’on a aussi maintenant un MacDo, un Burger King, un Subway… Vous avez dit « globalisation » ? De toutes façons, mieux vaut éviter de manger sur Khaosan même (hormis dans les petites cuisines mobiles qui se baladent sur la rue : c’est là que j’ai mangé les meilleures Pad Thai de tout mon séjour). Il vaut mieux aller se restaurer plus à l’ouest dans Bhanglamphu ou alors même sur Rambutri Road, c’est un tout petit peu moins touristique (ou disons moins fameux), et la cuisine y est souvent meilleure. Pour la cuisine thaïe en tous cas, je n’ai pas testé la « western food » (car je me réserve pour un steack chez Mijo tout bientôt !)

Voilà, ma dernière étape à Bangkok s’achève cette fois aussi ici, mais je pense qu’il ne va pas se passer très longtemps avant que je ne revienne traîner mes guêtres sur Khaosan Road, qui demeure ma porte de l’Asie à moi…

Bangkok – Koh Tao

Pour aller sur Koh Tao, pas de miracle, c’est une petite ile; le seul moyen pour y parvenir c’est le bateau. Il y a plusieurs options quant au point départ, soit le sud, soit l’ouest, soit la grande ile la plus proche : Koh Samui. Pour ne pas perdre trop de temps, on voulait au début prendre l’avion de Bangkok à Koh Samui, puis la compagnie de catamarans rapides Lomprahya jusqu’à Koh Tao. Seulement le problème, c’est que ce week-end on a la combinaison d’un jour férié thaï avec la pleine lune qui draine des centaines (voire des milliers) de teufeurs pour la « full moon party » mensuelle. Donc plus de place dans les avions pour Koh Samui, il faut trouver autre chose.
La seule alternative possible pour ne pas perdre trop de temps c’est le bus de Bangkok à Chumporn (option ouest), puis Lomprahya qui navigue aussi depuis là. Seulement, le départ est à 5h30 du matin, il ne faut pas se louper… surtout après un jet-lag de 5 heures et une soirée chargée à écumer les bars de Khaosan Road…
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On y est tout de même parvenu péniblement (l’alca seltzer coûte nettement moins cher ici), et après une interminable journée, nous voici enfin sur Koh Tao. The real thing begins…

Départ !

Cette fois ça y est ! Valise finie ou pas, il a bien fallu se résoudre à la fermer pour l’embarquer. Et après un early booking à la mode Swiss Airlines (c’est-à-dire en fait Luftwaffe, c’est-à-dire en fait Turkish Airlines), c’est parti :

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Early booking foireux, parce que renseignements pris auprès de la centrale téléphonique de Swiss, on peut enregistrer les bagages 24h à l’avance, pour autant que cela soit avant 21h. En réalité, c’est maximum 23 heures et non pas 24, ce qui laisse une fenêtre temporelle pour le moins étroite quand l’avion décolle à 21h…

Mais bon, finalement ça a joué et nous voici à Bangkok, prêt à embrayer sur la suite après une bonne nuit de jet-lag !