Le bouseux

Voila. Petite étape intermédiaire à Bangkok avant de faire un saut de puce en Europe. Mais après quatre mois sur mon île, le contraste avec Bangkok est pour le moins marqué. Je me sens comme Panturle débarquant d’Aubignane dans la grande métropole… En effet, passer d’une île reculée de 10’000 habitants à une mégalopole de 13 millions d’âmes, ça change !

Il y a d’abord la langue. Même si je ne suis pas très bien placé pour juger, les gens du sud de la Thaïlande parlent assez lentement, et avec (parait-il) un fort accent. Ici, je ne comprends encore moins qu’à Koh Phangan. Ce doit être comparable aux provencaux face aux parisiens.

Il y a ensuite la ville elle-même : un tissus urbain hyper-dense, avec des voies expresses dessus, dessous, à côté, le skytrain, les tuk-tuk, les bus, les motos, le bruit et les bouchons… Presque une heure et demie pour venir de l’aéroport au centre ville (y a-t-il un sens à parler de centre dans cette ville ?).

Et il y a le monde : impossible de marcher dans la rue normalement sans bousculer un groupe de touristes allemand ou gaulois tous rouges et tout suintant, hagards à se demander où ils vont aller…

Et il y a finalement les prix : ceux de la province n’ont rien à voir avec ceux d’ici : tout est payant, le verre d’eau, le Wifi, les toilettes. Et les prix des plats est allégrement multiplié par deux ou trois, voire plus selon les endroits…

Bref, comme disait (presque) Sting : I’m a phangan man in Bangkoooook… Et ce n’est que la première étape avant l’Europe !

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