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Democracy Monument

Bon… on expliquera une autre fois pourquoi je n’ai rien écrit depuis une année. Ou pas, à voir. Bref, quoi qu’il en soit, me revoici à Bangkok.

Bangkok… Cela fait maintenant plus d’une quinzaine que j’y suis venu pour la première fois. Je n’y ai pas noté de changements majeurs, si ce n’est que le trafic est sans doute encore pire qu’avant, mais que maintenant la partie est de ville est très bien desservie par le réseau de métro et le fameux « Skytrain ». Le skytrain est absolument génial : efficace, bon marché, il dessert même l’aéroport principal et le relie au très animé quartier de Sukumvit, là où se trouvent les fameux complexes commerciaux, les grands hôtels et les bars louches où les filles jouent au ping-pong.
Je n’ai jamais été très friand de ce coin de la ville, je préfère largement la zone de Banglampu, plus à l’ouest dans un des méandres de la rivière Chao Praya. Cette zone jouxte la fameuse Khao San Road, véritable Mecque des routards autrefois. Il faut bien préciser « autrefois », car Khao San s’est apparemment fortement assagie : beaucoup moins de vendeurs à la sauvette, plus de films projetés dans les bars, et beaucoup moins de touristes avinés faisant du scandale dans la rue. Cela est sans doute dû au durcissement de la loi, et ma foi c’est plutôt un mal pour un bien, la zone commence à prendre un côté presque familial.
Le seul problème, c’est que cette zone n’est pas desservie par le skytrain. Les seuls moyens de déplacement sont les taxis, tuk-tuks, ou alors le service de transport public par bus. Pour moi qui cumule maintenant les tares de chômeur longue durée sans prestations, orphelin, sans domicile fixe et pendulaire longue distance, je suis un peu contraint de me tourner vers ce mode de transport.

Ceci dit, les bus marchent très bien; ils ne sont pas chers, climatisés, et le réseau est très dense. C’est donc un moyen très pratique pour rayonner depuis Banglampu vers les autres quartiers de la ville. Le seul bémol, c’est qu’il faut annoncer au receveur lorsque l’on monte à bord son arrêt de destination. Et c’est là que tout se complique.

Un bon repère pour le début de la zone Khao San – Banglampu est le fameux « Democracy Monument » :

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Il est situé sur la grande artère de Ratchadamnoen, et est difficile à rater. Idéal donc comme arrêt de bus. Le problème, c’est qu’en langue thaïe, son nom n’a absolument rien à voir. Et dans le bus le receveur ainsi que les passagers sont rarement des universitaires en goguette, et c’est rare que quelqu’un parle autre chose que le thaï. Donc on a beau eu apprendre le nom de son arrêt par coeur, « Democracy Monument », personne ne comprend. Le nom de la rue, « Ratchadamnoen », j’ai renoncé depuis longtemps à essayer de le prononcer. Si on tente de mimer le monument avec ses doigts, on fait assez rapidement des gestes obscènes, et cette dernière méthode est donc à proscrire. Non, la seule méthode est d’apprendre son nom par coeur, en phonétique, et se le répéter en boucle durant toute la journée :

อนุสาวรีย์ประชาธิปไตย

Cela se prononce « pratchatipathai ». Le seul truc mémotechnique approximatif que j’ai trouvé c’est « Pas de chats, pas de pad thai »… Ce n’est pas exact mais cela a tout de même marché !

PS : Si vous voulez briller en société, annoncez que vous adorez le réalisateur vainqueur de la palme d’or 2010, Chapi chapo va raser ta couille Apichatpong Weerasethakul .

Stargate

Et voila que je repasse la porte encore une fois :

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Début d’un nouveau chapitre ou nouvelle parenthèse ? Aucune idée pour le moment…

One night in Bangkok

Petite étape obligée à Khaosan avant de rejoindre mon île. J’aime bien quand on me demande pourquoi j’ai quitté l’Europe :

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Et l’aventure continue !

Le bouseux

Voila. Petite étape intermédiaire à Bangkok avant de faire un saut de puce en Europe. Mais après quatre mois sur mon île, le contraste avec Bangkok est pour le moins marqué. Je me sens comme Panturle débarquant d’Aubignane dans la grande métropole… En effet, passer d’une île reculée de 10’000 habitants à une mégalopole de 13 millions d’âmes, ça change !

Il y a d’abord la langue. Même si je ne suis pas très bien placé pour juger, les gens du sud de la Thaïlande parlent assez lentement, et avec (parait-il) un fort accent. Ici, je ne comprends encore moins qu’à Koh Phangan. Ce doit être comparable aux provencaux face aux parisiens.

Il y a ensuite la ville elle-même : un tissus urbain hyper-dense, avec des voies expresses dessus, dessous, à côté, le skytrain, les tuk-tuk, les bus, les motos, le bruit et les bouchons… Presque une heure et demie pour venir de l’aéroport au centre ville (y a-t-il un sens à parler de centre dans cette ville ?).

Et il y a le monde : impossible de marcher dans la rue normalement sans bousculer un groupe de touristes allemand ou gaulois tous rouges et tout suintant, hagards à se demander où ils vont aller…

Et il y a finalement les prix : ceux de la province n’ont rien à voir avec ceux d’ici : tout est payant, le verre d’eau, le Wifi, les toilettes. Et les prix des plats est allégrement multiplié par deux ou trois, voire plus selon les endroits…

Bref, comme disait (presque) Sting : I’m a phangan man in Bangkoooook… Et ce n’est que la première étape avant l’Europe !

Bangkok again

Et bien voila. Cela n’aura pas été très long avant que je ne repasse ma porte de l’Asie. Bien sûr, cette fois je suis tout seul sans ma tendre moitié (qui est devenue mon épouse légitime entretemps), et c’est un peu moins festif, mais tout de même : l’émotion est toujours au rendez-vous.

Outre le fait que je me suis pris 20 bons degrés centigrades (et 50% d’humidité) dans la tronche dès ma sortie de l’aéroport, Bangkok me fait toujours la même forte impression. Côté architecture, on est un peu dans le style New-York, même si Khaosan reste fidèle à elle-même. Mais le truc, c’est l’odeur. Paradoxalement c’est une ville de 13 millions d’habitants qui sent bon. Dès que l’on arrive dans le quartier de Banglamphu, ce sont des parfums d’épices qui envahissent les narines : coriandre, ail, curries, poulets grillés. Une ville entière qui sent comme ma cuisine quand je prépare un curry thaï. Sauf qu’il fait 36 degrés et que les gens parlent avec ces accents tonals si particuliers. Cool malgré tout d’être ici…

Demain on va planifier la migration au sud, mais ce soir ça va être petit curry dans la rue et petit thai bucket en guise somnifère et de remède au jet-lag !

Khaosan

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Khaosan Road. C’est généralement ici, dans le quartier de Bhanglanphu que débutent et se terminent tous mes voyages en Asie. J’y prend traditionnellement ma première baffe climatique et culturelle, et m’impreigne une dernière fois de l’ambiance avant le départ.
Au début, cette rue était le point de chute de tous les backpackers de la planète et on y trouvait des logements vraiment pas chers, des bars sympas où l’on diffusait sur grand écran des copies pirates des derniers blockbusters (c’est d’ailleurs là que j’ai vu « The Beach », cela ne s’invente pas !) et où l’on pouvait boire plus que de raison dans cette univers ressemblant un peu au décor de Blade Runner.

Cette fois-ci non plus je n’ai pas failli à la tradition et suis allé me balader pour faire mes petites emplettes avant le départ. On trouve toujours des échoppes de t-shirts, pantalons, gadjets divers et variés, DVDs pirates, faux diplômes de l’Université de votre choix, etc,etc. Tout se marchande. Les nombreux bars sont toujours là, même s’ils ne diffusent plus de films pirates, et l’on a aussi maintenant un MacDo, un Burger King, un Subway… Vous avez dit « globalisation » ? De toutes façons, mieux vaut éviter de manger sur Khaosan même (hormis dans les petites cuisines mobiles qui se baladent sur la rue : c’est là que j’ai mangé les meilleures Pad Thai de tout mon séjour). Il vaut mieux aller se restaurer plus à l’ouest dans Bhanglamphu ou alors même sur Rambutri Road, c’est un tout petit peu moins touristique (ou disons moins fameux), et la cuisine y est souvent meilleure. Pour la cuisine thaïe en tous cas, je n’ai pas testé la « western food » (car je me réserve pour un steack chez Mijo tout bientôt !)

Voilà, ma dernière étape à Bangkok s’achève cette fois aussi ici, mais je pense qu’il ne va pas se passer très longtemps avant que je ne revienne traîner mes guêtres sur Khaosan Road, qui demeure ma porte de l’Asie à moi…

Bangkok – Koh Tao

Pour aller sur Koh Tao, pas de miracle, c’est une petite ile; le seul moyen pour y parvenir c’est le bateau. Il y a plusieurs options quant au point départ, soit le sud, soit l’ouest, soit la grande ile la plus proche : Koh Samui. Pour ne pas perdre trop de temps, on voulait au début prendre l’avion de Bangkok à Koh Samui, puis la compagnie de catamarans rapides Lomprahya jusqu’à Koh Tao. Seulement le problème, c’est que ce week-end on a la combinaison d’un jour férié thaï avec la pleine lune qui draine des centaines (voire des milliers) de teufeurs pour la « full moon party » mensuelle. Donc plus de place dans les avions pour Koh Samui, il faut trouver autre chose.
La seule alternative possible pour ne pas perdre trop de temps c’est le bus de Bangkok à Chumporn (option ouest), puis Lomprahya qui navigue aussi depuis là. Seulement, le départ est à 5h30 du matin, il ne faut pas se louper… surtout après un jet-lag de 5 heures et une soirée chargée à écumer les bars de Khaosan Road…
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On y est tout de même parvenu péniblement (l’alca seltzer coûte nettement moins cher ici), et après une interminable journée, nous voici enfin sur Koh Tao. The real thing begins…

Départ !

Cette fois ça y est ! Valise finie ou pas, il a bien fallu se résoudre à la fermer pour l’embarquer. Et après un early booking à la mode Swiss Airlines (c’est-à-dire en fait Luftwaffe, c’est-à-dire en fait Turkish Airlines), c’est parti :

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Early booking foireux, parce que renseignements pris auprès de la centrale téléphonique de Swiss, on peut enregistrer les bagages 24h à l’avance, pour autant que cela soit avant 21h. En réalité, c’est maximum 23 heures et non pas 24, ce qui laisse une fenêtre temporelle pour le moins étroite quand l’avion décolle à 21h…

Mais bon, finalement ça a joué et nous voici à Bangkok, prêt à embrayer sur la suite après une bonne nuit de jet-lag !