Archives pour l'étiquette Thaïlande

Apéro

Il y a quand même des endroits plus moches pour prendre l’apéro :

20140208-185325.jpg
Petite bière à Coral Bay ce soir avant de retourner sur l’ordi…

Petit déjeuner

Quand il n’y a pas beaucoup de boulot, comme ces derniers jours, ce n’est bien sûr pas l’idéal pour le porte-monnaie, mais au moins cela laisse un peu de temps libre. Et lorsque je suis dans cette situation, il y a deux choses que j’adore faire le matin : premièrement ne pas mettre de réveil (de toutes façons les poules, chats, chiens et ouistitis à crête mordorée se chargent de sonner la diane dès 7h30), et aller ensuite me prendre un petit déjeuner au World’s End. Ce bistrot, j’en ai déjà parlé plusieurs fois, mais quand je m’y rend suffisamment tôt, je m’adonne à un petit plaisir solitaire en savourant mon café :

20140128-135212.jpg

La lecture du Bangkok Post le matin est un de mes moments favoris. Non pas que l’impartialité des informations y soit particulièrement sincère, mais il est livré sur notre île toujours avec 1 ou 2 jours de retard, ce qui lui donne un recul certain sur l’information, surtout en ces jours de manifestations à Bangkok. Notons en passant que Bangkok paraît infiniment plus loin de Chaloklum que de Genève ! Et la bouffée de nostalgie, cela me rappelle quand j’étais ado et que j’allais lire La Suisse à l’Hôtel des Trois Suisses à la Vallée en buvant un renversé. Peut-être que c’est la même marque de café… ou alors je suis en train de refaire une crise d’adolescence !

Basse saison

Sur cette côte-ci de la Thaïlande, la haute saison d’hiver démarre normalement aux alentours de Noël. Bien que nous soyons à deux jours de la date normalement admise, la mer habituellement turquoise ressemble ces jours à ceci :

20131222-181804.jpg
La teinte azur du ciel tire également vers le gris plombé, les vagues culminent entre 1.5 et 2m et la température atteint péniblement les 23 degrés. Bref, tout cela pour expliquer les plongeurs ne se pressent pas au portillon pour le moment…

Ajouté à cela, je me suis démonté l’épaule en m’interposant avec ma moto entre une veuve et son orphelin qui allaient être happés par un 40 tonnes fou (enfin les circonstances étaient tout aussi héroïques en tout cas) et n’arrive même plus a faire le salut nazi (bon ça encore, c’est le bras gauche qui est amoché) ni même enfiler ma combinaison de plongée (plus gênant)…

J’imagine encore les médias occidentaux décrivant les hordes de rebelles assoiffés de sang écumant les rues du moindre village de Thaïlande, j’ai l’impression qu’il faut s’attendre à un peu moins d’affluence cette année.

Bref, elle démarre doucement cette saison d’hiver !

What else ?

A l’instar de mon oncle Michel qui ramenait avec lui ses cartouches de Select et son lard sec en Espagne, je perpétue la tradition et ai pris dans mes bagages lors de mon dernier passage en Suisse une machine Nespresso :

20131218-103111.jpg
J’ai savouré mon premier café ce matin, car mon sac vient d’arriver seulement maintenant. Il s’était perdu en route entre Genève et Koh Samui, à cause du brouillard (Swiss airlines dixit !). Bref, j’ai pu installer la machine après avoir viré la prise de terre (il n’y en a quasi nulle part dans les installations électriques domestiques en Thaïlande) et trouvé une capsule non-cabossée au fond de mon sac. Délicieux, cela va me guérir du jetlag en moins de temps qu’il ne faut pour le dire…

Note aux usagers Nespresso loin de toute civilisation : il convient de décabosser les capsules abîmées avant usage, sinon le café ne se tire pas. Pour ce faire, l’outil idéal demeure le couteau suisse, modèle Cybertool de préférence, qui devrait à mon avis être vendu avec la machine, vu qu’il sert aussi à enlever la prise de terre. Geroge : si tu lances sur le marché le package « expat-Nespresso », n’oublie pas mes royalties pour l’idée…

Entre deux chaises

Thème récurrent s’il en est sur ce blog : pourquoi est-ce que j’écris de plus en plus rarement ? Ma vie est-elle donc venue aussi dénuée d’intérêt qu’elle ne mérite plus de laisser quelques lignes à la postérité et à faire partager à mes nombreux, fidèles et beaux lecteurs et lectrices ? La réponse est un peu plus compliquée que cela en fait.

Au début, c’était dur, donc facile de coucher sur le papier les centaines d’anecdotes et réflexions profondes que mon changement de vie radical impliquait (je vous rappelle le titre : « IT to PADI »; ce n’est tout de même pas rous les jours que l’on vit des bouleversements aussi radicaux !). Mais l’humain étant par nature un être perméable aux changements (exception faite du sympathisant UDC bien sûr), il faut bien reconnaître que lorsque l’inhabituel devient partie intégrante du quotidien, il devient moins surprenant. D’où l’inflation de matière première à coucher sur le papier.

En plus de cela, il faut aussi dire que les choses n’étaient pas claires dès le départ : qu’est-ce que j’allais faire sur le long terme ? Vivre de la plongée en Thaïlande ? Ouvrir un business là-bas ? Vendre ma maison en Europe ? Revenir travailler dans le monde (dés)enchanté des médias ? Epouser le perroquet et devenir la reine du Royaume du Siam ? Après bientôt 3 ans de ce régime, je n’ai toujours pas de réponse définitive… Un peu de tout cela à la fois, en fait (bon, pour la reine, c’est mal emmanché !). Avec tout ce que cela implique : les perpétuels (et coûteux) aller-retour entre l’Asie et l’Europe, la gestion à temps partiel de la maison en Europe et en Thaïlande, de la gestion de ma carrière d’instructeur de plongée, de la mise à jour de mon CV d’ingénieur sécurité, des relations ex-professionnelles et familiales. Ce dernier point en particulier m’incitant malheureusement assez souvent à penser que la voie que j’ai choisie est difficile à assumer en permanence.

Et pour terminer, le ton général que je donne à mes écrits depuis bientôt 10 ans m’interdit d’être trop grave ou trop pessimiste; le silence est donc parfois la seule chose que mon implacable auto-censure m’autorise à publier…

Mais bon, pour finir sur une note plus optimiste, la haute saison s’annonçant pour les prochaines semaines, j’aurai sans aucun doute beaucoup moins l’occasion de me prendre la tête et beaucoup plus de choses à partager. Sans compter les prochaines bonnes résolutions de nouvelle année qui vont faire que ce blog va à nouveau se voir nourrir régulièrement d’articles intéressants et de bon ton qui ne manqueront pas de vous tenir en haleine. A suivre donc très bientôt…

Stargate

Et voila que je repasse la porte encore une fois :

20130914-212727.jpg

Début d’un nouveau chapitre ou nouvelle parenthèse ? Aucune idée pour le moment…

Au bureau

La météo fut pour le moins capricieuse cette année. Entre la cheminée qui tournait à plein régime en Suisse au mois de juin dernier et la mousson tardive du mois de juillet ici, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a vraiment plus de saisons, même sous les tropiques.

Mais aujourd’hui, et c’est enfin le moment, les conditions étaient vraiment excellentes à Sailrock : mer d’huile, 30 m de visibilité, pas le moindre courant. Il aurait encore fallu un requin baleine (aperçu hier apparemment alors que j’étais au sec !) pour que ce fût parfait. Mais bon, excellente ambiance au bureau aujourd’hui comme on peut le constater ici :

20130902-193441.jpg

20130902-193504.jpg

20130902-193519.jpg

20130902-193539.jpg

20130902-193603.jpg

20130902-193622.jpg

Gastronomie

Un peu marre de la cuisine thaïe aujourd’hui. Donc au menu ce soir : pâtes au pesto maison, avec basilic italien fraîchement récolté :

20130828-212410.jpg

Pour les tomates-mozzarella, il faudra en revanche attendre un petit peu, même si je trouve de la mozzarella :

20130828-212535.jpg

Le nerf de la guerre

Attention : l’article qui suit aborde des sujets hautement tabous dans toutes les cultures : on va parler de pognon et tordre le cou à certains mythes sur la vie au Paradis. Voilà, vous êtres prévenus !

Premièrement, oui, on a aussi besoin d’argent sur une île paradisiaque sous les tropiques. Moins qu’en Europe d’accord, mais comme on dit ici : « No money, no honey ! ». Le loyer se paie, les trajets pour les visa runs, la nourriture, la boisson, et tout le reste. Il y a en moyenne un facteur de réduction d’environ 10 par rapport à la vie en occident, mais le revenu moyen raisonnablement possible pour un expat subit à peu près la même réduction d’échelle. Du coup, il faut faire attention et avoir une discipline de fourmi quant aux dépenses. Et quand vous tentez d’expliquer cela aux gens qui viennent ici en vacances 10 ou 15 jours, ils vous rient au nez en vous disant que de toutes façons vous êtes en vacances toute l’année.

Très concrètement, les choses se passent ainsi. J’ai des goûts de luxe, donc j’habite dans une maison de standing, avec l’électricité, l’eau chaude et la clim (et oui, on devient douillet avec l’âge). Je paie environ 320.- de loyer par mois, plus la facture d’électricité à ma charge (env. 30 à 50 Frs par mois). J’ai une moto dont je dois remplir le réservoir environ une fois par semaine, soit à peu près 20.- d’essence par mois. Un plat au resto thai du coin coûte environ 3.-, une « bonne » bouffe occidentale varie entre… 5 et 30.- pour les jours de folie. Ajouté à cela la boisson et les autres vices (budget nettement moindre qu’en Europe, ce qui permet d’être moins regardant sur ce poste-ci !), on arrive environ à 500 ou 600.- par mois de dépenses locales (je ne parle pas de l’assurance maladie en Suisse ni des impôts et autres gabelles dont je dois toujours m’acquitter en Europe.

Côté revenus, il faut tout d’abord savoir que tous les instructeurs de plongées sont payés à la commission. Pas de plongée, pas de sous. Pas de fixe, pas de jetons de présence, de prime d’eau ou autre avantages en nature. Cela varie un peu selon les centres, mais un instructeur touche entre 20 et 25 % du prix payé par le client. Indépendamment du nombre de jours passés pour un cours. Par exemple, si on a un groupe de deux plongeurs pour un cours Open Water, on touche le pourcentage du prix final. S’il faut passer deux jours de plus parce que l’un des plongeurs a des difficultés, c’est pour ta poire. De même que les soirées passées au centre à gonfler les bouteilles, c’est aussi du bénévolat. Bref, pour des journées qui commence à 7h du matin et qui se terminent généralement vers 18h30 -19h (sans pause syndicale de midi), les revenus restent maigres, particulièrement hors des 3-4 mois par année de haute saison.

Et pour terminer, OUI, on peut donner un pourboire à l’instructeur, surtout s’il a fait du bon boulot. Au pire, lui payer un verre lorsque l’on fête la fin de son cours,  je n’en connais aucun qui va se vexer, pas de soucis…

Songkhran

Ce 13 avril en Thaïlande, c’est « Songkhran », c’est à dire la fête de l’eau, qui correspond au nouvel an bouddiste. En effet, nous passons ce jour en 2557, ce qui pour un passionné de science-fiction comme moi représente un chouette déplacement spacio-temporel.

Ce jour a de plus une signification particulière pour moi : il y a exactement une année jour pour jour que j’effectuais mon dernier jour de travail à la RTS dans ma vie antérieure. Le 13 avril 2012, c’était un vendredi (cela ne s’invente pas), j’ai quitté la Grande Tour que j’avais hantée pendant près de douze ans pour venir habiter ici faire l’instructeur de plongée. Une année déjà, et j’ai l’impression que cela ne fait que quelques semaines tout au plus… Et je suis le premier étonné de voir à quelle vitesse on s’adapte et l’on est capable de se forger de nouvelles habitudes. Troquer la trilogie « bouchons – bureau – dodo » contre « moto – sous l’eau – dodo » est somme toute vite accepté !

Sans vouloir tirer de conclusions trop hâtives, je constate que je n’ai jusqu’ici pas trop de problèmes à vivre les changements majeurs dans le quotidien, à savoir :

  • La qualité de vie : moins de stress, c’est évident. Ou du moins un stress de différente nature. C’est vrai qu’il y a des moments chauds aussi, comme par exemple lorsqu’il faut gérer le départ sur le bateau de 15 plongeurs amateurs. Il faut organiser le matériel, s’assurer que tout est prêt, organiser le transport, attribuer les groupes, etc. Et sous l’eau, on a aussi parfois des sueurs froides : courants, mauvaise visibilité, plongeurs indisciplinés. En tant qu’instructeur, j’ai d’une manière ou d’une autre la responsabilité de la vie des gens que j’encadre, et même s’il est plus que rare d’avoir des soucis sous l’eau, c’est une donnée dont il faut en permanence tenir compte. Pour moi qui ai pendant 12 ans couru après un poste à responsabilité dans mon entreprise, je peux dire que je l’ai enfin obtenu !
  • Le rythme de vie : on se lève tôt dans la plongée et on ne sait jamais d’un jour à l’autre ce que l’on va faire le lendemain. Les jourrnées commencent à 6h du matin, et sont bien physiques : préparation du matériel, transport et chargement des bouteilles (chacune pèse une quinzaine de kilos), montage des équipements, plongées proprement dites, déchargement du matériel une fois rentrés, gonflage des bouteilles. Le centre où je travaille maintenant organise un tournus sur l’ensemble du personnel, ce qui permet d’avoir environ 5 jours par semaine qui se terminent vers 16h, mais les deux autres soirs, c’est 20h minimum. Et en haute saison, c’est 7 jours sur 7… Ceci explique pourquoi en une année ici je n’ai pas encore eu le loisir d’aller à une full moon party
  • Le monde cosmopolite : Ca c’est un des aspects que je préfère dans cette vie : rencontrer et vivre avec des gens de cultures et d’horizons très différents. J’en ai déjà parlé à maintes reprises dans ce blog, mais passer d’une langue à l’autre, et côtoyer des Thaïs, Anglais, Allemands, Suisses, Français, Canadiens, Israëliens, Autichiens, Africains du Sud, Américains, etc, etc, c’est quelque chose que je trouve extrêmement enrichissant.
  • L’argent : Aie… Le nerf de la guerre. Il est sacrément dur à gagner ici. Je ne regarde plus les billets de 1000 Baht (la plus grosse coupure en Thaïlande, environ 30 Frs) comme il y a quelques mois. Quand il est facile d’en gagner 2 par heure de travail en Europe, ici il est difficile d’en gagner un par jour ici. Et pourtant en tant qu’instructeur de plongée, on est situé relativement haut sur l’échelle sociale. Mais il est vrai que tout n’est que question d’échelle : le loyer coûte environ 10 fois moins qu’en Suisse, la nourriture environ 15 fois moins. Et quand à la voiture, c’est simple : la mienne n’a que deux roues et un plein me coûte environ 120 THB par semaine. Non, la pierre d’achoppement est le pied que j’ai gardé en Europe : la maison pas louée, les impôts, et surtout cette fichue assurance maladie. Bilan des courses : impossible d’être autonome comme ça, je tape dans les économies. Et je sais que cela ne pourra pas durer éternellement. Tant que nous sommes obligés de rentrer périodiquement en Suisse (parents agés oblige), je serai dans le rouge.
  • L’administration : J’avais expériementé les versions Suisses et Françaises de l’Oncle Sam, mais la version Thaïlandaise n’est pas mal non plus, sans même parler des difficultés de la langue. Impossible pour un étranger de rester officiellement plus de 2 mois sans effectuer des « visa runs » ou extensions de visa réguliers. Un permis de travail coûte également les yeux de la tête, et est une véritable sinécure à obtenir. Bref, pour le moment, je suis encore officiellement « en vacances »…

Quoi qu’il en soit, même si je rêve encore certaines nuits de ma vie au bureau (cela m’est arrivé il n’y a pas plus tard que deux jours), l’expérience est jusqu’ici totalement positive. J’ai l’impression que lorsque l’on prend de la bouteille, on devient « sûr » de tout : de son boulot, de sa vie sociale, de sa position. On devient moins exigeant avec soi-même, car on « sait », on a de l’expérience, donc on a raison. Se retrouver dans une situation complètement nouvelle à passé 40 ans, à régater avec des gens qui ont 20 ans de moins et qui eux « savent », c’est une belle leçon, et cela nous pousse en avant et nous oblige à nous poser des questions que l’on évite plus ou moins consciemment dans le quotidien habituel. Est-ce que ce que je fais me plait ? Si non, pourquoi est-ce que je continue ? En ce qui me concerne, je ne sais toujours pas si la vie que je vis maintenant est une parenthèse ou un nouveau chapitre, mais premièrement est-ce que cette question est vraiment importante ? Et puis, quand je serai vieux et grabataire dans mon EMS (un pas cher, car je n’aurai pas les moyens de m’en payer un grand luxe), je vais pouvoir casser les pieds à mes co-pensionnaires à leur raconter mes histoires de plongée en Thaïlande de quand j’étais jeune !

This April 13 in Thailand is « Songkhran », ie the water festival, which corresponds to bouddist New Year. In fact, we spend this day in 2557, which for a sci-fi enthusiast like me is a nice spatio-temporal displacement.

That day more special meaning for me: there is exactly one year to the day since I did my last day of work at the RTS in my previous life. April 13, 2012, it was a Friday (it can not be invented), I left the Grand Tour that I haunted for almost twelve years to come and live here to the diving instructor. A year now, and I feel that it is only a few weeks at most … And I’m just amazed to see how fast we adapt and we are capable of forming new habits. Off the trilogy « Traffic jam- office – bed » against « motorcycle – underwater – bed » is altogether quickly accepted!

Without wishing to draw hasty conclusions, I find that I have far too many problems to live major changes in daily life, including:

  • quality of life: less stress, it is obvious. Or at least a different type of stress. It is true that there are also hot moments, such as when managing the departure of the boat 15 amateur divers. We need to organize the material, make sure that everything is ready, arrange transportation, assign groups, etc.. And under the water was sometimes cold sweats currents, poor visibility, divers unruly. As an instructor, I have one way or another responsible for the lives of the people I coach, and although it is rare to have more than concerns underwater c is a given that we must constantly consider. For me because I ran for 12 years after a senior position in my company, I can say that I finally got
  • The pace of life : you get up early in the dive and you never know from one day to the next what we will do tomorrow. The jourrnées start at 6am and are physical: preparation of materials, loading and transportation of the bottles (each weighs fifteen pounds), installation of equipment, dives themselves, unloading equipment when they return, filling tanks. The center where I am now working on organizing a tournus all staff, which allows for about 5 days a week end at 16h, but the other two nights, minimum is 20h. And in high season is 7 days 7 … This explains why in one year here I have not had time to go to a full moon party …
  • The cosmopolitan world: It is one of the things I like in life: to meet and live with people from different cultures and different backgrounds. I have spoken many times in this blog, but switching from one language to another, and mix with Thai, English, German, Swiss, French, Canadians, Israelis, Autichiens, Africans, South Americans, etc. , etc., is something I find extremely rewarding.
  • Money: Have … The nerve of war. It is damn hard to ear here. I do not look at the notes in 1000 Baht (the largest in Thailand, about 30 francs) as a few months ago. When it is easy to earn 2 per hour of work in Europe, here it is difficult to win a day here. Yet as an instructor diving is located relatively high on the social ladder. But it is true that everything is a matter of scale: the rent is approximately 10 times less than in Switzerland, about 15 times less food. And when the car is simple: mine only has two wheels and a full costing me about THB 120 per week. No, the stumbling block is the foot that I kept in Europe: the house not rented, taxes, and especially the damn health insurance. Balance Races impossible to be independent like that, I type in savings. And I know this will not last forever. While we are forced to return periodically Switzerland (elderly parents requires), I’ll be in the red.
  • Administration : I experimented Swiss and French versions of Uncle Sam, but the Thai version is not bad either, not to mention the language difficulties. Impossible for a foreigner to remain officially more than 2 months without making « visa runs » or extensions of regular visa. A work permit will also cost an arm and head, and is a sinecure to get. Anyway, for now, I’m still officially « on vacation » …

Anyway, even if I still dream some nights of my life at the office (this happened to me there is no later than two days), the experience is totally positive so far. I feel that when you take the bottle, it becomes « sure » of everything: his job, his social life, his position. It becomes less demanding with ourselves, because we « know » we have experience, so we’re right. Find themselves in a completely new location in past 40 years, to race with people who are 20 years younger and that they « know » it’s a good lesson, and that pushes us forward and forces us to ask ourselves questions that are more or less consciously avoids the usual daily. Is that what I do I like? If not, why do I continue? In my case, I still do not know the life I live now is a break or a new chapter, but first is that this is really important? And then, when I’m old and bedridden in my home for elder people (a cheap one, because I do not have the means to pay me a luxury), I can upset my co-residents telling them my stories of diving in Thailand when I was young!