Archives mensuelles : mars 2013

Babel III

Une petite note un peu technique concernant les langues. J’ai à plusieurs reprises eu à gérer le problème d’un site web hébergeant plusieurs versions du contenu pour permettre l’utilisation de différentes langues. Non pas que mon lectorat soit particulièrement cosmopolite, mais on m’a demandé deux ou trois fois de gérer la partie francophone d’un site déjà en fonction. Voici donc un petit compte rendu des différentes alternatives que j’ai pu expérimenter sous WordPress.

La première solution, la solution du pauvre, consiste à utiliser un plugin de traduction automatique. C’est la solution qui était en vigueur sur ce présent blog jusqu’à il y a quelques jours. J’avais utilisé personnellement le plugin « Transposh Translation Filter« , très facile à installer et exploiter. Aucune modification au contenu pré-existant n’est nécessaire, il suffit d’activer le plugin et de placer le widget de choix des langues quelque part dans la page, et ça y est. Toutes les langues de la création (ou presque) sont disponibles en un seul clic. L’inconvénient majeur en revanche, c’est la qualité de la traduction. Malgré ce que nous dit Noam, le résultat est souvent plus proche de la poésie dadaïste que du texte original. Cet inconvénient majeur est partiellement contournable car il est possible de corriger la traduction proposée, en éditant manuellement les passages les plus surréalistes. C’est un peu laborieux, et dans le pire des cas on récrira quasiment complètement l’article de manière peu conviviable, mais cela permet de s’en sortir honorablement dans la majorité des cas.

La seconde solution que j’avais expérimentée était dans un contexte un peu plus exigeant. Mon ancien employeur m’avait demandé de refaire complètement le site de son resort de plongée, en trois langues, avec un graphisme original. Suite à une situation plus que floue au niveau de la rémunération (oui, même au Paradis le travail se paie, du moins je le croyais !), le projet n’a jamais été véritablement terminé, mais il m’a permis d’expérimenter LA méthode officielle : le réseau multi-site.
C’est un peu lourd à mettre en place, et il faut en plus avoir accès chez l’hébergeur car on doit modifier des fichiers de configuration de bas niveau (.htaccess entre autres). Cela permet ensuite d’avoir autant de sites que l’on veut, tous indépendants les uns des autres, mais avec les thèmes et les plugins en commun. Les contenus sont en revanches totalement indépendants et l’on doit gérer et « nourrir » tous les sites les uns après les autres. Dans le cas de contenus multilingues, cela présente le grand avantage aussi de pouvoir déléguer la gestion des contenus aux personnes ayant les bonnes compétences linguistiques, et chacun peu travailler de manière indépendante.
L’inconvénient majeur demeure la complexité; une modification de mise en page par exemple doit être effectuée sur chacun des sites. De même que tous les contenus média doivent être uploadés autant de fois qu’il y a de sites, et qu’inévitablement l’allure des différents sites diverge au bout d’un moment s’il n’y a pas de coordination sérieuse. Bref, pour résumer, mon expérience avec cette méthode est un peu mitigée : c’est lourd à gérer « comme ça » entre deux plongées (et surtout gratuitement !)…
Pour ceux que cela intéresse, on trouve quantité d’informations sur le sujet sur le site WordPress en particulier.

La dernière méthode que j’ai expérimentée est celle actuellement en vigueur sur ce présent site. Il s’agit d’un plugin qui permet de mettre en ligne plusieurs versions des contenus, « qTranslate« . Aucune modification n’est nécessaire au contenu pré-existant, il suffit d’installer le plugin puis d’enter les différents articles dans les différentes langues. L’éditeur comporte un onglet par langue, et on tape les différentes versions de manière indépendante. On n’a qu’un seul site, et l’on peut choisir quantité d’options de présentation, comme par exemple masquer les articles qui n’ont pas été traduits. Cela offre une certaine souplesse pour la saisie, et bien que je ne l’aie pas expérimenté, on peut également faire appel en ligne à un service de traduction payant (ils se font payer, eux !).
Il y a également d’autres extensions qui permettent la gestion des slugs et des tags, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les expérimenter complètement.

Bref, dans le contexte de ce petit blog sans prétention, la dernière solution est celle qui me donne la meilleure satisfaction pour le moment.

Easy riders

Je publie régulièrement sur ce blog des notes concernant les multiples chats qui orbitent par là autour. Je suis un papy à chats, rien à redire de ce côté là. Or il se trouve qu’un bon nombre de mes collègues sont plutôt « chiens ». Je n’ai rien personnellement contre les chiens, je les apprécie même plutôt, mais certains sont plus inconditionnels que moi.

Je pense en particulier à ma collègue Tam, qui a un chien dénommé « Biscuit » (prononcé à l’anglaise, c’est-à-dire « Croquette » en français), et qui en plus d’être adorable et joueur, possède un véritable talent de pilote :

Photo 22.03.13 18 25 00

Tous les soirs, Tam et Biscuit repartent à la maison (ou en piste, car Tam est aussi adorable et joueuse !), et comme Biscuit est relativement sobre au niveau de sa consommation d’alcool, c’est toujours lui qui tient le guidon :

Photo 22.03.13 18 25 33

Avec un chat, ce n’est malheureusement pas possible…

wagyu

Pour mon anniversaire, ma femme m’avait promis un bon resto sur l’île d’à côté. Chose promise, chose due, nous sommes allés l’autre soir sur Koh Samui, plus exactement à Bo Phut, au fameux resort « The Library ». L’endroit est un des hotels les plus design que je n’aie jamais vu : lignes totalement épurées, couleur blanche dominantes, plafonds à 6 mètres, entièrement équipés hi-tech, pommes croquées à tous les étages. Tarifs en rapport, entre 250 et 300 € (€, pas THB !) la nuit, mais cela les vaut largement. Bref, si vous coulez vous offrir un craquage, je vous recommande chaudement l’endroit.

Et le resto… vue sur la plage, et carte à l’avenant. Avec en particulier une spécialité que je n’avais jamais expérimentée (et que je ne pourrai jamais m’offrir en Europe avec mon maigre salaire de plongeur) : le boeuf Wagyu. Pour les campagnards comme moi qui ne connaissent pas, le boeuf wagyu ou boeuf de Kobe est une variété de bovins japonais, élevés depuis la nuit des temps au pays du soleil levant, et dont la qualité de la viande fait passer un charolais pour une semelle de godasse. La graisse intramusculaire (indice 9+ alors qu’un « bon » boeuf de chez nous tourne entre 4 et 6) donne une saveur et une texture absolument incomparable. C’est tendre comme du beurre, et incroyablement goûtu. Bref sans doute la meilleure viande que je n’aie jamais mangé de toute ma vie. Présentation, accompagnement et quantité irréprochables, en un mot inoubliable :

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Et cerise sur la gâteau, on a même réussi à dénicher sur la carte des vins un petit cabernet français tout à fait honnête et pas trop cher. Vivement la prochaine escale à Koh Samui !Pour mon anniversaire, ma femme m’avait promis un bon resto sur l’île d’à côté. Chose promise, chose due, nous sommes allés l’autre soir sur Koh Samui, plus exactement à Bo Phut, au fameux resort « The Library ». L’endroit est un des hotels les plus design que je n’aie jamais vu : lignes totalement épurées, couleur blanche dominantes, plafonds à 6 mètres, entièrement équipés hi-tech, pommes croquées à tous les étages. Tarifs en rapport, entre 250 et 300 € (€, pas THB !) la nuit, mais cela les vaut largement. Bref, si vous coulez vous offrir un craquage, je vous recommande chaudement l’endroit.

Et le resto… vue sur la plage, et carte à l’avenant. Avec en particulier une spécialité que je n’avais jamais expérimentée (et que je ne pourrai jamais m’offrir en Europe avec mon maigre salaire de plongeur) : le boeuf Wagyu. Pour les campagnards comme moi qui ne connaissent pas, le boeuf wagyu ou boeuf de Kobe est une variété de bovins japonais, élevés depuis la nuit des temps au pays du soleil levant, et dont la qualité de la viande fait passer un charolais pour une semelle de godasse. La graisse intramusculaire (indice 9+ alors qu’un « bon » boeuf de chez nous tourne entre 4 et 6) donne une saveur et une texture absolument incomparable. C’est tendre comme du beurre, et incroyablement goûtu. Bref sans doute la meilleure viande que je n’aie jamais mangé de toute ma vie. Présentation, accompagnement et quantité irréprochables, en un mot inoubliable :

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Et cerise sur la gâteau, on a même réussi à dénicher sur la carte des vins un petit cabernet français tout à fait honnête et pas trop cher. Vivement la prochaine escale à Koh Samui !