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Babel III

Une petite note un peu technique concernant les langues. J’ai à plusieurs reprises eu à gérer le problème d’un site web hébergeant plusieurs versions du contenu pour permettre l’utilisation de différentes langues. Non pas que mon lectorat soit particulièrement cosmopolite, mais on m’a demandé deux ou trois fois de gérer la partie francophone d’un site déjà en fonction. Voici donc un petit compte rendu des différentes alternatives que j’ai pu expérimenter sous WordPress.

La première solution, la solution du pauvre, consiste à utiliser un plugin de traduction automatique. C’est la solution qui était en vigueur sur ce présent blog jusqu’à il y a quelques jours. J’avais utilisé personnellement le plugin « Transposh Translation Filter« , très facile à installer et exploiter. Aucune modification au contenu pré-existant n’est nécessaire, il suffit d’activer le plugin et de placer le widget de choix des langues quelque part dans la page, et ça y est. Toutes les langues de la création (ou presque) sont disponibles en un seul clic. L’inconvénient majeur en revanche, c’est la qualité de la traduction. Malgré ce que nous dit Noam, le résultat est souvent plus proche de la poésie dadaïste que du texte original. Cet inconvénient majeur est partiellement contournable car il est possible de corriger la traduction proposée, en éditant manuellement les passages les plus surréalistes. C’est un peu laborieux, et dans le pire des cas on récrira quasiment complètement l’article de manière peu conviviable, mais cela permet de s’en sortir honorablement dans la majorité des cas.

La seconde solution que j’avais expérimentée était dans un contexte un peu plus exigeant. Mon ancien employeur m’avait demandé de refaire complètement le site de son resort de plongée, en trois langues, avec un graphisme original. Suite à une situation plus que floue au niveau de la rémunération (oui, même au Paradis le travail se paie, du moins je le croyais !), le projet n’a jamais été véritablement terminé, mais il m’a permis d’expérimenter LA méthode officielle : le réseau multi-site.
C’est un peu lourd à mettre en place, et il faut en plus avoir accès chez l’hébergeur car on doit modifier des fichiers de configuration de bas niveau (.htaccess entre autres). Cela permet ensuite d’avoir autant de sites que l’on veut, tous indépendants les uns des autres, mais avec les thèmes et les plugins en commun. Les contenus sont en revanches totalement indépendants et l’on doit gérer et « nourrir » tous les sites les uns après les autres. Dans le cas de contenus multilingues, cela présente le grand avantage aussi de pouvoir déléguer la gestion des contenus aux personnes ayant les bonnes compétences linguistiques, et chacun peu travailler de manière indépendante.
L’inconvénient majeur demeure la complexité; une modification de mise en page par exemple doit être effectuée sur chacun des sites. De même que tous les contenus média doivent être uploadés autant de fois qu’il y a de sites, et qu’inévitablement l’allure des différents sites diverge au bout d’un moment s’il n’y a pas de coordination sérieuse. Bref, pour résumer, mon expérience avec cette méthode est un peu mitigée : c’est lourd à gérer « comme ça » entre deux plongées (et surtout gratuitement !)…
Pour ceux que cela intéresse, on trouve quantité d’informations sur le sujet sur le site WordPress en particulier.

La dernière méthode que j’ai expérimentée est celle actuellement en vigueur sur ce présent site. Il s’agit d’un plugin qui permet de mettre en ligne plusieurs versions des contenus, « qTranslate« . Aucune modification n’est nécessaire au contenu pré-existant, il suffit d’installer le plugin puis d’enter les différents articles dans les différentes langues. L’éditeur comporte un onglet par langue, et on tape les différentes versions de manière indépendante. On n’a qu’un seul site, et l’on peut choisir quantité d’options de présentation, comme par exemple masquer les articles qui n’ont pas été traduits. Cela offre une certaine souplesse pour la saisie, et bien que je ne l’aie pas expérimenté, on peut également faire appel en ligne à un service de traduction payant (ils se font payer, eux !).
Il y a également d’autres extensions qui permettent la gestion des slugs et des tags, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les expérimenter complètement.

Bref, dans le contexte de ce petit blog sans prétention, la dernière solution est celle qui me donne la meilleure satisfaction pour le moment.

Nouveau départ

Ce blog continue donc www.solarie.ch dans ma nouvelle vie. D’où le nom d’ailleurs, qui se lit comme « IT to PADI », c’est-à-dire passage de « Information Technology » à « Professional Association of Diving Instructors ». Vous y trouverez ici les états d’âme et anecdotes liée au changement de vie d’un ex-responsable de la sécurité informatique à la Radio Télévision Suisse vers un instructeur de plongée sur une île du Golfe de Thaïlande.
Il y avait d’ailleurs eu un précédent : lors d’un congé sabbatique en 2011, j’avais consigné les étapes de mon Divemaster sur www.geekotao.ch, et vous retrouverez ces posts importés dans ce présent blog. Pour simplifier les choses, j’ai décidé de ne m’occuper désormais plus que de www.it2padi.com, ça fera toujours ça de noms de domaines de moins à gérer !

Comme je ne suis pas fan ni de Facebook ni de Twitter, ce blog est aussi un moyen pour moi de garder contact avec mes amis d’Europe et d’ailleurs, c’est pourquoi vous y trouvez dans les menus à droite les outils de traduction. Il s’agit bien sûr de traduction automatique, et le résultat est parfois… poétique !

Concrètement je vais donc partir début mai, le temps de finir encore les 1012 paperasses et autres joyeusetés administratives qu’il me reste à faire, et vais travailler comme Divemaster à Sailrock Divers. Je vais passer le plus rapidement possible mon brevet d’instructeur, ce qui devrait me permettre d’augmenter mon revenu en certifiant des plongeurs, ce qui est somme toute le cursus standard d’un Divemaster. Selon le pognon engrangé, je reviendrai à la fin de l’été pour embarquer Madame, qui prend une année sabbatique, et pour louer momentanément la maison. On fera le point ensuite après une année pour voir comment on s’en sort.

J’espère que vous aurez du plaisir à me lire, et me réjouis d’ores et déjà de répondre à vos commentaires depuis mon laptop sur la plage !