Archives pour l'étiquette IT

Entre deux chaises

Thème récurrent s’il en est sur ce blog : pourquoi est-ce que j’écris de plus en plus rarement ? Ma vie est-elle donc venue aussi dénuée d’intérêt qu’elle ne mérite plus de laisser quelques lignes à la postérité et à faire partager à mes nombreux, fidèles et beaux lecteurs et lectrices ? La réponse est un peu plus compliquée que cela en fait.

Au début, c’était dur, donc facile de coucher sur le papier les centaines d’anecdotes et réflexions profondes que mon changement de vie radical impliquait (je vous rappelle le titre : « IT to PADI »; ce n’est tout de même pas rous les jours que l’on vit des bouleversements aussi radicaux !). Mais l’humain étant par nature un être perméable aux changements (exception faite du sympathisant UDC bien sûr), il faut bien reconnaître que lorsque l’inhabituel devient partie intégrante du quotidien, il devient moins surprenant. D’où l’inflation de matière première à coucher sur le papier.

En plus de cela, il faut aussi dire que les choses n’étaient pas claires dès le départ : qu’est-ce que j’allais faire sur le long terme ? Vivre de la plongée en Thaïlande ? Ouvrir un business là-bas ? Vendre ma maison en Europe ? Revenir travailler dans le monde (dés)enchanté des médias ? Epouser le perroquet et devenir la reine du Royaume du Siam ? Après bientôt 3 ans de ce régime, je n’ai toujours pas de réponse définitive… Un peu de tout cela à la fois, en fait (bon, pour la reine, c’est mal emmanché !). Avec tout ce que cela implique : les perpétuels (et coûteux) aller-retour entre l’Asie et l’Europe, la gestion à temps partiel de la maison en Europe et en Thaïlande, de la gestion de ma carrière d’instructeur de plongée, de la mise à jour de mon CV d’ingénieur sécurité, des relations ex-professionnelles et familiales. Ce dernier point en particulier m’incitant malheureusement assez souvent à penser que la voie que j’ai choisie est difficile à assumer en permanence.

Et pour terminer, le ton général que je donne à mes écrits depuis bientôt 10 ans m’interdit d’être trop grave ou trop pessimiste; le silence est donc parfois la seule chose que mon implacable auto-censure m’autorise à publier…

Mais bon, pour finir sur une note plus optimiste, la haute saison s’annonçant pour les prochaines semaines, j’aurai sans aucun doute beaucoup moins l’occasion de me prendre la tête et beaucoup plus de choses à partager. Sans compter les prochaines bonnes résolutions de nouvelle année qui vont faire que ce blog va à nouveau se voir nourrir régulièrement d’articles intéressants et de bon ton qui ne manqueront pas de vous tenir en haleine. A suivre donc très bientôt…