Whilix

Alors lui, c’est mon Whilix. Il s’appelle comme ça, parce que c’est un mélange des chats top-models que l’on voit sur les boîtes de Whiskas et de Felix. On le surnomme aussi Gégé, c’est moi noble, mais c’est vrai qu’il a un certain côté Depardieu (surtout l’embonpoint depuis qu’on l’a castré).

Whilix

Il habitait ici avant moi, et c’est un peu le big boss de la zone; dur à cuire, un peu vindicatif, il ne se laisse pas marcher sur les moustaches. Mais il a deux potes avec lesquels il s’entend super bien : Belphégor (son copain ténébreux et top model) et Oula (à mon avis une ancienne conquête du temps où il en avait dans le slip). Aux dernières nouvelles, quand je ne suis pas là il s’est fait ses habitudes dans le lotissement, et un certain nombre de personne le nourrissent sans discuter.

Mais je dois dire que chaque fois que je rentre et que je le trouve sur mon balcon, c’est un vrai bonheur. Déjà, il a une toute petite voix de fausset qui ne cadre pas du tout avec son physique de baroudeur. Et puis surtout, il est mon alter ego félin : c’est un rude gaillard avec un coeur d’artichaud. Il roule les mécaniques, mais il adore les gratouillis sous le menton. Moi aussi je suis un dur à cuire, et pas question de s’attendrir sur un chat. Alors on a un accord tacite : quand il n’y a personne en vue, on se fait des séances de câlins, monsieur ronronne, et moi je lui dit des trucs idiots, mais dès que quelqu’un se pointe (humain ou félin), tout redevient normal : franche camaraderie virile, non mais ! Ni lui ni moi ne sommes des fiottes, qu’on se le dise !

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