Archives pour l'étiquette location

Home sweet home

La rumeur a précédé ce billet, mais effectivement, ma méthode de recherche immobilière s’est avérée payante : j’ai touvé la maison qu’il me convenait et y ait maintenant déménagé depuis peu.

Alors bien sûr, ce n’est pas le palais du sultan, mais c’est une jolie petite maison en bois sur pilotis, de style thaï (je n’allais tout de même pas louer un chalet suisse !), deux pièces-cuisine, située dans une cocoteraie à 3 minutes du centre du village :

J’ai négocié ferme avec le proprio, mais j’ai obtenu l’accès Internet, la clim dans la chambre à coucher, ainsi que l’eau potable (livraison de bouteilles style Eden), le tout à moins de 300.- par mois. Le marché est un peu moins tendu que chez nous…

Alors voici quelques photos, welcome to my place :

Le balcon et l’entrée :

 

Le salon d’apparat :

La chambre à coucher avec la clim :

Et la cuisine :

Accès Internet câblé en caégorie 5E, s’il vous plaît :

A moi les download en Gigabit :

 Ca c’est du patch panel de pro, avec pince à linge intégrée pour garantir le débit ! Mais quoi qu’il en soit, ça marche !

Voilà, je suis un peu en train de prendre mes marques, le matelas est un peu dur, mais je suis maintenant chez moi, c’est une étape importante.

Immobilier mode d’emploi

Depuis que je suis arrivé ici, je me suis mis en quête d’une petite maison sympa à un prix raisonnable. Seulement cela ne s’est pas avéré chose facile, car il se trouve que les règles du marché, ainsi que l’accès à ce dernier, sont légèrement différents de ce que je connaissais en Europe. Alors voici ipso facto, les règles de base à connaître pour trouver son bonheur immobilier au pays du sourire :

  1. Se munir d’une quantité industrielle d’alca seltzer, car la plupart des opportunités se découvrent dans les bars, au tournant d’une conversation avec son voisin. Il faut donc fréquenter assidûment les débits de boisson, longtemps, et varier les types : bars russes (j’y ai négocié ma moto, d’ailleurs), italiens, estoniens, et bien sûr britanniques. Et il faut boire suffisamment pour devenir volubile et engager des conversations, d’où l’impérieuse nécessité de l’Alca Seltzer. Et le pinard ici, il flanque un mal de tronche dès le 2ième verre…
  2. Eviter les agences immobilières. Je suis tombé sur un expat français, et le dialogue a ressemblé à peu près à ceci :
    • Hello, have you got any long term rentals available ?
    • Euh, it dipant oh moche euh monet you want tout poute (euh).
    • Vous parlez français ?
    • Ah, vous êtes Français (large sourire reconnaissant) ?
    • Non, Suisse. Je pense mettre autour de xxx THB (montant surestimé de 50 % étant donné que je ne veux pas passer pour un clodo et que les statues en bronze de l’agence indiquent que l’on est chez des gens sérieux).
    • Par nuit ?
    • Non, par mois… Mais ça dépend de ce que vous avez.
    • A ce prix là, je n’ai rien…
  3. Oublier le panneau d’affichage à côté du 7/11 qui est à moitié arraché par la dernière mousson et qui comporte encore 1/2 annonce pour des cours de yoga dès le 1 février 2009…
  4. Prendre un bon forfait téléphonique et des cours de thaï accélérés et courir les routes à la recherche de panneaux « House for rent » avec un No de téléphone. Prendre une grande inspiration et composer le No. En général, cela donne à peu près ça :
    • Hello, do you speak English ?
    • Khâa..
    • I’m calling for the house for rent in XYZ.
    • Khâa…
    • Could I visit ?
    • คุณไม่สามารถพูดภาษาไทยเป็นสิ่งที่โลก ?
    • Kop khun khap.

Voila, j’en suis à peu près là de mes investigations, mais je ne perds pas espoir… Existe-t-il un vaccin contre la cirrhose du foie ?

Emménagements

Avec cette sacrée full moon party, pas évident de trouver à se loger sur Koh Tao ces jours. Le club de plongée devait me donner un coup de main, mais bon, il fait chaud, du coup ils ont oublié… On a donc débarqué à 16h30, et il a fallu se mettre en chasse sans être trop difficile. Le seul truc que l’on ait trouvé pas trop loin était un joli bungalow en pleine jungle sur la colline (133 marches, on les a comptées). Et c’est parti pour l’ascension avec les sacs de plongée (20 kg pièce), le tout à 32 degré et 80% d’humidité…

Après une nuit là-bas, on était convaincu qu’il fallait trouver quelque chose de plus accessible. On est donc reparti en prospection, et avons finalement trouvé un autre bungalow, beaucoup plus cher, mais au bord de la plage. « Cher », entendons-nous : ce ne sont pas les prix du plus minable hotel de passe de Genève, mais comme je vais rester un certain nombre de semaines, il faut tout de même rester dans un budget raisonnable.

Le truc amusant, c’est que pour éviter encore des allers et retours sur la colline, je n’ai pas « check outé » immédiatement de la-haut. Je me suis donc retrouvé momentanément avec deux résidences à Koh Tao. Pratique si on veut se faire la gueule avec Madame (mais je lui laisse la colline, faut quand même pas pousser !).

Bref, je suis toujours à la recherche d’un « long term accomodation ». J’en ai repéré quelques uns, mais tous toujours complets pour le moment. Impossible de savoir quand ils seront libres (« come back tomolow, maybe possible », à prononcer avec l’accent thaï). On va donc rester quelques jours ici, en attendant que les teufeurs nous lâchent un peu la grappe !