Archives pour l'étiquette IDC

DsD training

Cela s’est passé à la fin de notre cours IDC juste avant les examens sur Koh Tao. Notre Course Director et le Staff Instructor (qui est aussi le patron du centre de plongée) nous avaient préparé un petit atelier « Discover Scuba Diving », durant lequel ils ont joué des étudiants quelque peu… indisciplinés. Le but étant de tester notre capacité à gérer des problèmes, rester zen et contrôler les pulsions de meurtre qui nous ont rapidement envahies durant cet exercice.

La video est due au talent de notre vidéographe, qui m’a filé les rushes tels quels, sans montage aucun. C’est un peu longuet, mais il y a des moments d’anthologie là dedans ! On a d’ailleurs beaucoup ri, mais après coup…

OWSI

Je ferai de subtils commentaires un peu plus tard, mais pour mettre fin au suspense, oui, j’ai reçu ce papier en mains propres ce matin :

Je suis maintenent officiellement PADI Open Water Scuba Instructor, va falloir que je remette mon CV à jour. Mais là maintenant, je vais aller m’en prendre une fédérale, et je mettrai plus de détails lorsque que mon cerveau sera à nouveau fonctionnel et mon foie en cale sèche…

PS: Merci à vous tous qui m’avez envoyé des commentaires, j’ai beaucoup apprécié votre soutien, et cela m’a mis du baume au coeur dans les moments difficiles. Cheers, mates !

Calme avant la tempête

Voilà, les cours sont terminés. On a passé les examens blancs aujourd’hui, cela s’est plutôt bien passé pour moi et ma camarade de galère : on aurait été reçus tous les deux si on avait été en conditions réelles, abstraction faite du stress bien sûr.

Les examens se composent de deux parties : théorie et pratique, comme au permis de conduire. La théorie porte sur la physique (hydrostatique et gaz parfaits), la physiologie, l’environnement, le matériel et théorie de décompression. Un second volet (éliminatoire celui-ci) porte sur les standards de plongée PADI. Pour la pratique, on doit démontrer des sessions de cours en milieu confiné et en milieu naturel. Il y a également une partie d’enseignement en classe (au sec !). Bien sûr, toutes ces épreuves doivent être effectuées conformément aux standards (genre ISO), et tout manquement à cette règle est sanctionnée par des pénalités, qui peuvent être éliminatoires si c’est un standard de sécurité qui est violé par exemple. Bref, il faut tout faire dans l’ordre et pas question d’y mettre de la fantaisie !

On a donc un dernier jour de révision demain, et on en profite entre nous pour partager nos compétences respectives : ma camarade est une vraie sirène dans l’eau et moi je peux enfin exploiter mon incommensurable savoir acquis à force d’user mes fonds de culotte sur les bancs d’écoles diverses et variées. Ca c’est du teamwork !

Après demain c’est donc le grand départ pour l’île d’à côté, où l’on va passer deux jours sur le grill. Quand on reviendra, on sera Instructeurs, ou alors…


Under water nobody can hear you scream
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Exas théoriques II

Alors pour les exas théoriques, on a droit à une « calculatrice électronique non programmable »… Evidemment l’iPhone ne rentre pas dans cetre catégorie et j’ai dû passer en ville pour faire l’acquisition de l’objet en question :

En arrivant à la maison, j’ai faites devoirs avec ma nouvelle calculette que je croyais être une CASIO, mais non, j’avais mal lu la marque… Pour sûr les responsables marketing de cette firme n’ont pas de business plan prévu dans les régions francophones !

 

 

Exas théoriques

Si jamais je me plante aux examens finaux, il y a peu de chances que cela soit à cause de la théorie :

Mais bon, rien n’est encore joué : encore 10 jours avant la session finale sur l’île d’à côté. Tenir le rythme…

Back to school

Voila, j’ai touché le matos hier, va falloir s’y atteler gaiement :

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Il y a la bible du parfait instructeur PADI, les examens (avec les réponses) des cours que je devrai faire passer, plus toutes les plaquettes des différentes épreuves physiques. Etanches bien sûr, elles vont m’accompagner sous l’eau. Il faudra aussi que je me tape les 3 DVDs (pas étanches ceux-là !) avant le 22 juin, date des examens finaux. Je croise les doigts…

Motivations

L’excellent article de nakan sur ses motivations quant à la participation à son triathlon m’a amené à me poser les mêmes questions sur les miennes. Qu’est-ce qui a fait que moi, petit Combier d’origine émigré à Genève, ai décidé à plus de 43 ans de quitter les rails biens huilés de mon quotidien pour tenter de devenir instructeur de plongée en Thaïlande ? Les éléments de réponses sont multiples.

Premièrement, pourquoi la Thaïlande ? Et bien non, ce n’est pas parce qu’il y a pleins de filles qui jouent au ping-pong dans les bars spécialisés de Patpong que je suis venu ici. J’aime profondément la philosophie des gens qui vivent ici. Le bouddhisme y est certainement pour quelque chose, mais il y a une tolérance ici que j’ai rarement vue dans d’autres cultures. D’aucuns diront peut-être que c’est hypocrite, mais finalement c’est effectif. Et de toutes façons, je n’ai pas la prétention de comprendre jamais une culture aussi riche et complexe.

Deuxièmement, il y a la plongée. J’ai usé mes fonds de culottes sur les bancs d’école, collège et université pendant des années, mais je n’ai jamais cultivé mon corps comme je l’ai fait pour mon esprit. Alors bien sûr, j’aurais pu faire du triathlon comme Nakan, mais je ne voulais pas le rendre ridicule, et puis cela aurait deux blogs sur le même sujet, cela aurait été dommage ! Plus sérieusement, la plongée, j’ai découvert ça sur le tard, et il m’a fallu un bon moment pour crocher vraiment, mais les sensations physiques qu’on y ressent sont devenues une véritable addiction maintenant. En effet, pour un petit gros complexé, avoir une telle maîtrise de sa motricité dans l’eau (et dans 3 dimensions en plus), c’est une véritable découverte. Et en plus on peut picoler le soir et maigrir en même temps; cela devrait être remboursé par les caisses maladie ! Et le déclic final a été le Divemaster l’année passée : j’ai vu que je pouvais être bon dans une discipline physique, et ça c’était vraiment nouveau pour moi. Et entre nous, passer ses journées à reluquer des filles (bon d’accord, des mecs aussi) en bikini sous l’eau, c’est tout de même plus agréable que d’être assis derrière un écran d’ordinateur…

Troisièmement, il y avait le boulot à la TSR. Autant c’était génial, passionnant et prometteur les premières années, autant c’est devenu catastrophique sur la fin : tâches ingrates, ambiance pourrie (sauf avec les collègues, je précise), perspectives d’avenir nulles. Je me suis rendu compte que ce que je faisais ne me plaisait plus et que je restais par commodité et par inertie. J’aurais pu attendre la retraite comme ça jusqu’en 2034 (véridique !), quel bel avenir…

Bien sûr, je ne suis pas dupe, je sais bien que la période actuelle est relativement facile : je prépare mon instructorat, je plonge, je bricole un peu l’informatique au centre de plongée, mais je vis pour le moment sur mes réserves financières. Il faudra voir à terme comme je m’en sors de ce côté là. Et puis il y a les 1012 tracasseries à traiter lorsque mon épouse va me rejoindre : que faire de la maison, des chats, des vieux parents… sans parler des permis de travail et visas thaïs. On se prépare encore quelques cheveux blancs, mais comme disait à raison Aznavour : « la misère est moins dure au soleil »…