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Carte postale hivernale

Pour une fois le coucher de soleil de carte postale n’a pas été observé sous les tropiques, mais dans campagne genevoise après plus de 10 jours de brouillard persistant :

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20131216-111812.jpg Hormis la végétation et surtout la température, je me suis presque cru de retour sur mon île…

Entre deux chaises

Thème récurrent s’il en est sur ce blog : pourquoi est-ce que j’écris de plus en plus rarement ? Ma vie est-elle donc venue aussi dénuée d’intérêt qu’elle ne mérite plus de laisser quelques lignes à la postérité et à faire partager à mes nombreux, fidèles et beaux lecteurs et lectrices ? La réponse est un peu plus compliquée que cela en fait.

Au début, c’était dur, donc facile de coucher sur le papier les centaines d’anecdotes et réflexions profondes que mon changement de vie radical impliquait (je vous rappelle le titre : « IT to PADI »; ce n’est tout de même pas rous les jours que l’on vit des bouleversements aussi radicaux !). Mais l’humain étant par nature un être perméable aux changements (exception faite du sympathisant UDC bien sûr), il faut bien reconnaître que lorsque l’inhabituel devient partie intégrante du quotidien, il devient moins surprenant. D’où l’inflation de matière première à coucher sur le papier.

En plus de cela, il faut aussi dire que les choses n’étaient pas claires dès le départ : qu’est-ce que j’allais faire sur le long terme ? Vivre de la plongée en Thaïlande ? Ouvrir un business là-bas ? Vendre ma maison en Europe ? Revenir travailler dans le monde (dés)enchanté des médias ? Epouser le perroquet et devenir la reine du Royaume du Siam ? Après bientôt 3 ans de ce régime, je n’ai toujours pas de réponse définitive… Un peu de tout cela à la fois, en fait (bon, pour la reine, c’est mal emmanché !). Avec tout ce que cela implique : les perpétuels (et coûteux) aller-retour entre l’Asie et l’Europe, la gestion à temps partiel de la maison en Europe et en Thaïlande, de la gestion de ma carrière d’instructeur de plongée, de la mise à jour de mon CV d’ingénieur sécurité, des relations ex-professionnelles et familiales. Ce dernier point en particulier m’incitant malheureusement assez souvent à penser que la voie que j’ai choisie est difficile à assumer en permanence.

Et pour terminer, le ton général que je donne à mes écrits depuis bientôt 10 ans m’interdit d’être trop grave ou trop pessimiste; le silence est donc parfois la seule chose que mon implacable auto-censure m’autorise à publier…

Mais bon, pour finir sur une note plus optimiste, la haute saison s’annonçant pour les prochaines semaines, j’aurai sans aucun doute beaucoup moins l’occasion de me prendre la tête et beaucoup plus de choses à partager. Sans compter les prochaines bonnes résolutions de nouvelle année qui vont faire que ce blog va à nouveau se voir nourrir régulièrement d’articles intéressants et de bon ton qui ne manqueront pas de vous tenir en haleine. A suivre donc très bientôt…

Information routière

En raison d’un problème à la sortie de Solarie, on signale un bouchon en direction de l’extérieur, avec un temps d’attente estimé à environ 5 minutes :

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Merci de votre patience si vous êtes dans ce secteur.

Elevage

Neuschgu, éleveur de blaireaux de canapé depuis 1994 :

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(Noter le « 12 Kg » en bas à droite)

Light my fire

Quand je suis revenu au mois de juin, il faisait exactement le même temps et la même température :

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Résultat, comme il y a 4 mois, je fends du bois et fais du feu. Franchement, jouer l’homme de néanderthal en pleine civilisation, j’en ai un peu marre ! Il est où l’été indien que l’on m’avait promis ? A ma prochaine demande de visa, je vais tenter de me faire passer pour un réfugié climatique…

Stargate

Et voila que je repasse la porte encore une fois :

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Début d’un nouveau chapitre ou nouvelle parenthèse ? Aucune idée pour le moment…

Retour aux affaires

Voilà, fin de la parenthèse hivernale (si si, même au mois de mai-juin)… De retour sur l’île pour la suite des aventures !

Songkhran

Ce 13 avril en Thaïlande, c’est « Songkhran », c’est à dire la fête de l’eau, qui correspond au nouvel an bouddiste. En effet, nous passons ce jour en 2557, ce qui pour un passionné de science-fiction comme moi représente un chouette déplacement spacio-temporel.

Ce jour a de plus une signification particulière pour moi : il y a exactement une année jour pour jour que j’effectuais mon dernier jour de travail à la RTS dans ma vie antérieure. Le 13 avril 2012, c’était un vendredi (cela ne s’invente pas), j’ai quitté la Grande Tour que j’avais hantée pendant près de douze ans pour venir habiter ici faire l’instructeur de plongée. Une année déjà, et j’ai l’impression que cela ne fait que quelques semaines tout au plus… Et je suis le premier étonné de voir à quelle vitesse on s’adapte et l’on est capable de se forger de nouvelles habitudes. Troquer la trilogie « bouchons – bureau – dodo » contre « moto – sous l’eau – dodo » est somme toute vite accepté !

Sans vouloir tirer de conclusions trop hâtives, je constate que je n’ai jusqu’ici pas trop de problèmes à vivre les changements majeurs dans le quotidien, à savoir :

  • La qualité de vie : moins de stress, c’est évident. Ou du moins un stress de différente nature. C’est vrai qu’il y a des moments chauds aussi, comme par exemple lorsqu’il faut gérer le départ sur le bateau de 15 plongeurs amateurs. Il faut organiser le matériel, s’assurer que tout est prêt, organiser le transport, attribuer les groupes, etc. Et sous l’eau, on a aussi parfois des sueurs froides : courants, mauvaise visibilité, plongeurs indisciplinés. En tant qu’instructeur, j’ai d’une manière ou d’une autre la responsabilité de la vie des gens que j’encadre, et même s’il est plus que rare d’avoir des soucis sous l’eau, c’est une donnée dont il faut en permanence tenir compte. Pour moi qui ai pendant 12 ans couru après un poste à responsabilité dans mon entreprise, je peux dire que je l’ai enfin obtenu !
  • Le rythme de vie : on se lève tôt dans la plongée et on ne sait jamais d’un jour à l’autre ce que l’on va faire le lendemain. Les jourrnées commencent à 6h du matin, et sont bien physiques : préparation du matériel, transport et chargement des bouteilles (chacune pèse une quinzaine de kilos), montage des équipements, plongées proprement dites, déchargement du matériel une fois rentrés, gonflage des bouteilles. Le centre où je travaille maintenant organise un tournus sur l’ensemble du personnel, ce qui permet d’avoir environ 5 jours par semaine qui se terminent vers 16h, mais les deux autres soirs, c’est 20h minimum. Et en haute saison, c’est 7 jours sur 7… Ceci explique pourquoi en une année ici je n’ai pas encore eu le loisir d’aller à une full moon party
  • Le monde cosmopolite : Ca c’est un des aspects que je préfère dans cette vie : rencontrer et vivre avec des gens de cultures et d’horizons très différents. J’en ai déjà parlé à maintes reprises dans ce blog, mais passer d’une langue à l’autre, et côtoyer des Thaïs, Anglais, Allemands, Suisses, Français, Canadiens, Israëliens, Autichiens, Africains du Sud, Américains, etc, etc, c’est quelque chose que je trouve extrêmement enrichissant.
  • L’argent : Aie… Le nerf de la guerre. Il est sacrément dur à gagner ici. Je ne regarde plus les billets de 1000 Baht (la plus grosse coupure en Thaïlande, environ 30 Frs) comme il y a quelques mois. Quand il est facile d’en gagner 2 par heure de travail en Europe, ici il est difficile d’en gagner un par jour ici. Et pourtant en tant qu’instructeur de plongée, on est situé relativement haut sur l’échelle sociale. Mais il est vrai que tout n’est que question d’échelle : le loyer coûte environ 10 fois moins qu’en Suisse, la nourriture environ 15 fois moins. Et quand à la voiture, c’est simple : la mienne n’a que deux roues et un plein me coûte environ 120 THB par semaine. Non, la pierre d’achoppement est le pied que j’ai gardé en Europe : la maison pas louée, les impôts, et surtout cette fichue assurance maladie. Bilan des courses : impossible d’être autonome comme ça, je tape dans les économies. Et je sais que cela ne pourra pas durer éternellement. Tant que nous sommes obligés de rentrer périodiquement en Suisse (parents agés oblige), je serai dans le rouge.
  • L’administration : J’avais expériementé les versions Suisses et Françaises de l’Oncle Sam, mais la version Thaïlandaise n’est pas mal non plus, sans même parler des difficultés de la langue. Impossible pour un étranger de rester officiellement plus de 2 mois sans effectuer des « visa runs » ou extensions de visa réguliers. Un permis de travail coûte également les yeux de la tête, et est une véritable sinécure à obtenir. Bref, pour le moment, je suis encore officiellement « en vacances »…

Quoi qu’il en soit, même si je rêve encore certaines nuits de ma vie au bureau (cela m’est arrivé il n’y a pas plus tard que deux jours), l’expérience est jusqu’ici totalement positive. J’ai l’impression que lorsque l’on prend de la bouteille, on devient « sûr » de tout : de son boulot, de sa vie sociale, de sa position. On devient moins exigeant avec soi-même, car on « sait », on a de l’expérience, donc on a raison. Se retrouver dans une situation complètement nouvelle à passé 40 ans, à régater avec des gens qui ont 20 ans de moins et qui eux « savent », c’est une belle leçon, et cela nous pousse en avant et nous oblige à nous poser des questions que l’on évite plus ou moins consciemment dans le quotidien habituel. Est-ce que ce que je fais me plait ? Si non, pourquoi est-ce que je continue ? En ce qui me concerne, je ne sais toujours pas si la vie que je vis maintenant est une parenthèse ou un nouveau chapitre, mais premièrement est-ce que cette question est vraiment importante ? Et puis, quand je serai vieux et grabataire dans mon EMS (un pas cher, car je n’aurai pas les moyens de m’en payer un grand luxe), je vais pouvoir casser les pieds à mes co-pensionnaires à leur raconter mes histoires de plongée en Thaïlande de quand j’étais jeune !

This April 13 in Thailand is « Songkhran », ie the water festival, which corresponds to bouddist New Year. In fact, we spend this day in 2557, which for a sci-fi enthusiast like me is a nice spatio-temporal displacement.

That day more special meaning for me: there is exactly one year to the day since I did my last day of work at the RTS in my previous life. April 13, 2012, it was a Friday (it can not be invented), I left the Grand Tour that I haunted for almost twelve years to come and live here to the diving instructor. A year now, and I feel that it is only a few weeks at most … And I’m just amazed to see how fast we adapt and we are capable of forming new habits. Off the trilogy « Traffic jam- office – bed » against « motorcycle – underwater – bed » is altogether quickly accepted!

Without wishing to draw hasty conclusions, I find that I have far too many problems to live major changes in daily life, including:

  • quality of life: less stress, it is obvious. Or at least a different type of stress. It is true that there are also hot moments, such as when managing the departure of the boat 15 amateur divers. We need to organize the material, make sure that everything is ready, arrange transportation, assign groups, etc.. And under the water was sometimes cold sweats currents, poor visibility, divers unruly. As an instructor, I have one way or another responsible for the lives of the people I coach, and although it is rare to have more than concerns underwater c is a given that we must constantly consider. For me because I ran for 12 years after a senior position in my company, I can say that I finally got
  • The pace of life : you get up early in the dive and you never know from one day to the next what we will do tomorrow. The jourrnées start at 6am and are physical: preparation of materials, loading and transportation of the bottles (each weighs fifteen pounds), installation of equipment, dives themselves, unloading equipment when they return, filling tanks. The center where I am now working on organizing a tournus all staff, which allows for about 5 days a week end at 16h, but the other two nights, minimum is 20h. And in high season is 7 days 7 … This explains why in one year here I have not had time to go to a full moon party …
  • The cosmopolitan world: It is one of the things I like in life: to meet and live with people from different cultures and different backgrounds. I have spoken many times in this blog, but switching from one language to another, and mix with Thai, English, German, Swiss, French, Canadians, Israelis, Autichiens, Africans, South Americans, etc. , etc., is something I find extremely rewarding.
  • Money: Have … The nerve of war. It is damn hard to ear here. I do not look at the notes in 1000 Baht (the largest in Thailand, about 30 francs) as a few months ago. When it is easy to earn 2 per hour of work in Europe, here it is difficult to win a day here. Yet as an instructor diving is located relatively high on the social ladder. But it is true that everything is a matter of scale: the rent is approximately 10 times less than in Switzerland, about 15 times less food. And when the car is simple: mine only has two wheels and a full costing me about THB 120 per week. No, the stumbling block is the foot that I kept in Europe: the house not rented, taxes, and especially the damn health insurance. Balance Races impossible to be independent like that, I type in savings. And I know this will not last forever. While we are forced to return periodically Switzerland (elderly parents requires), I’ll be in the red.
  • Administration : I experimented Swiss and French versions of Uncle Sam, but the Thai version is not bad either, not to mention the language difficulties. Impossible for a foreigner to remain officially more than 2 months without making « visa runs » or extensions of regular visa. A work permit will also cost an arm and head, and is a sinecure to get. Anyway, for now, I’m still officially « on vacation » …

Anyway, even if I still dream some nights of my life at the office (this happened to me there is no later than two days), the experience is totally positive so far. I feel that when you take the bottle, it becomes « sure » of everything: his job, his social life, his position. It becomes less demanding with ourselves, because we « know » we have experience, so we’re right. Find themselves in a completely new location in past 40 years, to race with people who are 20 years younger and that they « know » it’s a good lesson, and that pushes us forward and forces us to ask ourselves questions that are more or less consciously avoids the usual daily. Is that what I do I like? If not, why do I continue? In my case, I still do not know the life I live now is a break or a new chapter, but first is that this is really important? And then, when I’m old and bedridden in my home for elder people (a cheap one, because I do not have the means to pay me a luxury), I can upset my co-residents telling them my stories of diving in Thailand when I was young!

Babel III

Une petite note un peu technique concernant les langues. J’ai à plusieurs reprises eu à gérer le problème d’un site web hébergeant plusieurs versions du contenu pour permettre l’utilisation de différentes langues. Non pas que mon lectorat soit particulièrement cosmopolite, mais on m’a demandé deux ou trois fois de gérer la partie francophone d’un site déjà en fonction. Voici donc un petit compte rendu des différentes alternatives que j’ai pu expérimenter sous WordPress.

La première solution, la solution du pauvre, consiste à utiliser un plugin de traduction automatique. C’est la solution qui était en vigueur sur ce présent blog jusqu’à il y a quelques jours. J’avais utilisé personnellement le plugin « Transposh Translation Filter« , très facile à installer et exploiter. Aucune modification au contenu pré-existant n’est nécessaire, il suffit d’activer le plugin et de placer le widget de choix des langues quelque part dans la page, et ça y est. Toutes les langues de la création (ou presque) sont disponibles en un seul clic. L’inconvénient majeur en revanche, c’est la qualité de la traduction. Malgré ce que nous dit Noam, le résultat est souvent plus proche de la poésie dadaïste que du texte original. Cet inconvénient majeur est partiellement contournable car il est possible de corriger la traduction proposée, en éditant manuellement les passages les plus surréalistes. C’est un peu laborieux, et dans le pire des cas on récrira quasiment complètement l’article de manière peu conviviable, mais cela permet de s’en sortir honorablement dans la majorité des cas.

La seconde solution que j’avais expérimentée était dans un contexte un peu plus exigeant. Mon ancien employeur m’avait demandé de refaire complètement le site de son resort de plongée, en trois langues, avec un graphisme original. Suite à une situation plus que floue au niveau de la rémunération (oui, même au Paradis le travail se paie, du moins je le croyais !), le projet n’a jamais été véritablement terminé, mais il m’a permis d’expérimenter LA méthode officielle : le réseau multi-site.
C’est un peu lourd à mettre en place, et il faut en plus avoir accès chez l’hébergeur car on doit modifier des fichiers de configuration de bas niveau (.htaccess entre autres). Cela permet ensuite d’avoir autant de sites que l’on veut, tous indépendants les uns des autres, mais avec les thèmes et les plugins en commun. Les contenus sont en revanches totalement indépendants et l’on doit gérer et « nourrir » tous les sites les uns après les autres. Dans le cas de contenus multilingues, cela présente le grand avantage aussi de pouvoir déléguer la gestion des contenus aux personnes ayant les bonnes compétences linguistiques, et chacun peu travailler de manière indépendante.
L’inconvénient majeur demeure la complexité; une modification de mise en page par exemple doit être effectuée sur chacun des sites. De même que tous les contenus média doivent être uploadés autant de fois qu’il y a de sites, et qu’inévitablement l’allure des différents sites diverge au bout d’un moment s’il n’y a pas de coordination sérieuse. Bref, pour résumer, mon expérience avec cette méthode est un peu mitigée : c’est lourd à gérer « comme ça » entre deux plongées (et surtout gratuitement !)…
Pour ceux que cela intéresse, on trouve quantité d’informations sur le sujet sur le site WordPress en particulier.

La dernière méthode que j’ai expérimentée est celle actuellement en vigueur sur ce présent site. Il s’agit d’un plugin qui permet de mettre en ligne plusieurs versions des contenus, « qTranslate« . Aucune modification n’est nécessaire au contenu pré-existant, il suffit d’installer le plugin puis d’enter les différents articles dans les différentes langues. L’éditeur comporte un onglet par langue, et on tape les différentes versions de manière indépendante. On n’a qu’un seul site, et l’on peut choisir quantité d’options de présentation, comme par exemple masquer les articles qui n’ont pas été traduits. Cela offre une certaine souplesse pour la saisie, et bien que je ne l’aie pas expérimenté, on peut également faire appel en ligne à un service de traduction payant (ils se font payer, eux !).
Il y a également d’autres extensions qui permettent la gestion des slugs et des tags, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les expérimenter complètement.

Bref, dans le contexte de ce petit blog sans prétention, la dernière solution est celle qui me donne la meilleure satisfaction pour le moment.

Charme et tempes grisonnantes

Quand on arrive à un certain âge, il y a en permanence une quantité d’éléments qui tendent à nous rappeller notre décrépitude plus ou moins avancée. Le calendrier d’abord, impitoyable, qui affiche ostensiblement une année de plus. Et maintenant avec les version électronique, plus moyen d’oublier d’enlever le feuillet du jour courant; il le fait tout seul, plus moyen de tricher…

Il y a aussi les objets présents sur la table de nuit. Fini les paquets de préservatifs, livres cochons (bon, ça c’était plutôt planqué sous le matelas), restants de pizzas froides. Maintenant c’est beaume du tigre, pastilles de Rennie, aspirine et mouchoirs en papier.

Et finalement, ce sont le genre des filles que l’on arrive à séduire. Fini les minettes de 18 ans, maintenant ce sont les mères de famille qui tablent sur la potentielle recomposition de cette dernière. En ce qui me concerne, cela vient de m’arriver : une mère de famille n’arrête pas de me faire du charme depuis quelques jours. Je passe mes soirées avec elle sur mes genoux, et je sais qu’elle a 3 ou 4 enfants quelque part, même si elle hésite encore à me les présenter. D’ailleurs voici une photo datant de hier soir :

Une minette sous mon charme

Si cela ne se passe pas bien, je n’ose imaginer ce que me coûtera en croquettes la pension alimentaire pour les enfants…